DISCLAIMER :
Les personnages et l'univers de Highlander ne m'appartiennent évidemment pas, ils sont la propriété de Panze/Davis Production. Les autres éléments apportés par mes soins sont utilisables ailleurs, mais ayez au moins la gentillesse de m'en informer ! La publication de cette fic est entièrement libre à la condition de que ce soit dans son intégralité et incluant le ci-présent disclaimer. Have Fun !
Il ne pouvait en rester qu’un
Ou Le jour où Methos détruisit la Terre.
Methos posa sa bière sur la petite table du salon et regarda sa montre holographique en soupirant. Bientôt minuit. En tournant son poignet, ses yeux tombèrent sur son tatouage des Guetteurs, toujours là malgré les siècles. Il était maintenant âgé de près de huit mille ans et il était en l’an 5254. Il ne restait plus que trois Immortels vivants sur Terre. Et il était toujours là.
Comme à chaque fois qu’il voyait son tatouage, il repensa à Joe Dawson. Il avait connu beaucoup de gens dans sa très longue vie, mais son tatouage, preuve indélébile d’une période particulière de son existence, ramenait toujours à sa mémoire le vieux Guetteur. Comme tant de mortels, Joe s’était éteint de manière naturelle, après une vie bien remplie. Methos avait été son ami jusqu’au bout.
Il repensa aussi à Duncan MacLeod, le grand ami de Joe. L’Ecossais avait
perdu la tête en 2685 lors d’un combat contre quelqu’un de bien plus fort que
lui. Amanda, sa compagne qui avait vécu avec lui pendant trois siècles, l’avait
rejoint dans l’Unité du Quickening trois ans
plus tard. Elle était tombée sous l’épée du
même Immortel alors qu’elle cherchait à venger MacLeod. Duncan MacLeod du clan
MacLeod. Methos sourit en repensant au fier Ecossais. C’était surtout grâce à
lui qu’il avait quitté sa retraite, sa vie terrée et était entré à nouveau dans
le Jeu. Certes, il n’y avait pas que MacLeod qui avait contribué à sa sortie de
l’ombre, mais le jeune Immortel qu’il était à l’époque avait fait beaucoup.
En repensant à lui, les souvenirs de tous ceux qu’il avait connus à cette époque lui revinrent. L’ancien redoutable guerrier devenu sage Darius, décapité par des mortels, celui qui fut son élève. Connor MacLeod, le parent de Duncan, plus vieux d’à peine un siècle. Lui aussi était mort, deux siècles auparavant. Richie, le jeune élève de Duncan, décapité par la main même de son mentor lors d’un moment de folie passagère. Methos n’avait jamais compris pourquoi MacLeod avait fait ça, ni pourquoi il lui avait offert sa tête après le Quickening. Mais le temps s’était écoulé, comme toujours.
Il avait pleuré les morts et était progressivement revenu au Jeu.
Methos en était là de ses souvenirs quand soudain un violent coup de tonnerre éclata dans sa tête. Une affreuse douleur au ventre le plia en deux. Tout disparut deux secondes plus tard et il releva la tête avec dans les yeux une détermination nouvelle. Ils n’étaient plus que deux Immortels vivants maintenant, et l’Heure de l’Ultime Combat avait sonné.
*
**
Deux jours plus tard, Methos attendait sous une pluie battante. Il était à flanc de colline, dans une belle herbe verte et tendre. Le ciel noir de nuages pleurait toutes les larmes du monde sur lui. Il attendait là son adversaire. Il savait qu’il était en route. Il savait qu’il ne tarderait pas. Et il savait que le dénouement était proche. Quelques minutes plus tard, il sentit la présence, devenue si rare ces dernières années, d’un des siens.
Mais il n’en avait pas eu besoin. Depuis le dernier Quickening qu’il avait ressenti à des milliers de kilomètres de distance, il était lié par quelque chose de spécial à son adversaire. Chacun savait précisément où était l’autre et tous deux savaient qu’ils devaient se rendre ici, sur cette petite île perdue au milieu de nulle part. Ils y avaient été poussés par quelque chose d’impossible à ignorer. Peut-être la force de tous les Immortels présents en eux deux ? Des centaines de milliers de vies vivaient dans leur esprit. Est-ce cela qui les guidaient maintenant ? Methos se demanda soudain si MacLeod et Amanda étaient en lui où si leurs Quickenings avaient échoué à l’autre. Il se désintéressa de la question quand il vit une silhouette monter vers lui sous la pluie battante.
Les deux derniers adversaires restèrent un moment face à face à s’observer mutuellement. Chacun se demandait depuis combien de temps l’autre vivait, ce qu’il avait vécu, ceux qu’il avait connus.
- Et bien, je crois
qu’on y est… dit l’autre.
- Oui… L’Heure est venue…
- Je suis Franck LaMotta, fit-il en tendant la main.
-
Methos, répondit-il en la lui serrant.
- Ainsi j’aurais le
privilège de combattre la Légende, le plus vieux des Immortels.
-
Nous avons maintenant en nous tant de vies...
L’âge ou l’expérience ne veulent plus dire grand-chose...
- Je
comprends…
Ils se débarrassèrent de leurs longs manteaux, sortirent leurs épées,
saluèrent et se mirent en garde. Le combat qui suivit dura trois jours et trois
nuits sans aucun répit. Ils ne ressentaient plus la fatigue. Ils ne comptaient
plus le temps. Ils étaient le Temps. Plus aucune parole ne fut échangée entre
eux durant toute la durée du combat. Au crépuscule du troisième jour, Methos
subit un coup du sort. Son pied glissa dans l’herbe mouillée et il se retrouva
un genou en terre. Son adversaire – pas son ennemi, ils n’étaient pas ennemis –
n’hésita pas une seconde. Son épée vola vers son cou. Methos ferma les yeux.
Alors c’était ainsi que tout allait finir. Lui qui vivait depuis quasiment
l’Aube des Temps allait-il périr par la faute
d’une poignée de brins d’herbe trop glissants ? Tout ce qu’il avait vu, tout ce
qu’il avait vécu, allait-il être perdu ou alors continuerait-il à vivre d’une
certaine forme de conscience à l’intérieur de son vainqueur ?
Non. Ca ne pouvait pas finir ainsi. Ses vieux instincts de survie
reprirent soudainement le dessus. Il rouvrit les yeux et jaugea la situation en
un dixième de seconde. La lame fatale n’était plus qu’à quelques décimètres du
point de non-retour. Il prit appuis sur sa jambe restante et s’élança sur le
côté. Mais là encore, l’herbe glissante le trahit. Son pied dérapa et il ne
bougea pas d’un pouce. C’était trop tard. L’épée de son adversaire s’abattit sur
la nuque du plus ancien des Immortels.
Et se brisa. Il fallu cinq bonnes secondes aux deux combattants pour se
rendre compte de ce qui s’était passé. Le bout de lame sectionné retomba en
tourbillonnant et se planta dans la terre molle. Methos se releva lentement, les
yeux plein de questions. Et il vit que LaMotta s’interrogeait autant que lui.
Mais il n’était pas temps de tergiverser. Methos leva son épée. Franck baissa sa
garde.
- Je suis désolé,
dit-il simplement.
- Ainsi en voulait le Jeu, conclut LaMotta en acceptant sa défaite, aussi étrange était-elle.
Methos frappa. La tête de Franck LaMotta, avant-dernier Immortel de la
planète, se détacha de son corps. Et un violent choc sourd retentit dans la tête
de Methos.
*
**
Il ouvrit les yeux. Il faisait bon. Le soleil lui chauffait la peau, doucement, sans l’agresser. Mille parfums étourdissants lui venaient aux narines. La pluie avait disparu. La colline avait disparu. Il était dans une sorte de jardin, avec de grands et magnifiques arbres, les plus beaux qu’il ait connu. L’herbe avait un vert comme il n’en avait jamais vu. Il baissa les yeux et vit qu’il était nu. Que s’était-il passé ?
Alors il su. Ce n’était pas le présent, ni le futur. C’était le passé.
Son passé. Plus loin qu’il n’avait jamais pu s’en souvenir. Tout lui revint d’un
coup. Et il comprit pourquoi il avait aimé utiliser plusieurs fois dans sa vie
le nom d’Adam Pierson. Il sut qu’il avait le pouvoir de tout faire. Le pouvoir
de tout savoir. Le pouvoir d’Être Tout. Pris de vertige, il eut la gorge
desséchée. Aussitôt une magnifique fontaine se matérialisa devant lui. Il se
laissa tomber sur le rebord et but un peu de l’eau délicieusement parfaite.
Etait-ce cela, le Prix ?
Encore une fois, le moindre de ses désirs fut comblé. La réponse s’imposa
à lui. Ce n’était pas le Prix, puisque c’était son passé. Il n’y avait pas de
Prix, en tout cas pas au sens où les Immortels l’avaient toujours cru. Il
était le Prix. Il découvrit subitement que personne d’autre n’aurait pu
le prendre. Il était le Premier des Immortels, le Premier des Hommes. Et il
serait le dernier. Il en avait toujours été ainsi. Le monde qu’il avait créé
était idyllique. Pourquoi en était-il arrivé à la Terre qu’il connaissait ?
Et pourquoi ne se souvenait-il de rien ?
Et il le sut. Methos avait d’abord créé le Monde, resplendissant de bonheur et de joie. Puis il s’était créé une compagne à son image. Ils avaient eu des enfants, des centaines de milliers d’enfants, tous aussi beaux et aussi parfaits les uns que les autres. Mais il devait y avoir un Équilibre. Le Bien ne pouvait exister sans le Mal. Un jour, une des filles de Methos avait découvert un étrange portail et l’avait montré à son père. Il le reconnut tout de suite. C’était ce qui deviendrait par la suite le symbole des Guetteurs. Comprenant ce qu’il y avait de l’autre côté, un autre Monde totalement opposé au sien, Methos interdit à quiconque de le franchir. Mais la curiosité fut la plus grande et un de ses fils ne résista pas à la tentation. Il franchit le portail et réunit ainsi les deux Mondes.
Le Bien et le Mal ne purent cohabiter en paix. La violence s’installa, mais pas la mort. Aucun être des deux mondes ne pouvait mourir. Jusqu’au jour où, atterré par les méfaits et les vandalismes que commettaient les habitants venus du Mal, Methos alla rencontrer leur “ chef ”, en fait le double maléfique de lui-même. Il lui enjoignit de cesser de faire le Mal, l’autre lui enjoignit de cesser de faire le Bien. Tout ce qu’ils trouvèrent pour régler leur différent fut d’énoncer une Prophétie.
A partir de ce moment, tous les enfants à naître ne seraient plus immunisés contre la mort comme ils l’étaient eux-même. Ils seraient des mortels. Parmi ceux qui restaient se portèrent volontaires ceux qui deviendraient les Immortels, qui devraient inlassablement se combattre et ne pourraient plus jamais enfanter. Seule la décapitation leur serait fatale mais ils renaîtraient à chaque fois du néant dans un autre corps sans aucun souvenir de leurs vies passées. Le but de ce Jeu étaient que tous trouvent leur voie, dans le Bien ou dans le Mal. La Terre Sacrée serait leur unique refuge, lieu de réunion de chacun des deux camps, mais si un jour un Immortel en tuait un autre en ce lieu saint, le Jeu s’arrêterait. Les Immortels tués ne renaîtraient plus et les survivants se battraient jusqu’au dernier. Et ce dernier, ce devait être lui, Methos. Son homologue maléfique avait préféré s’éclipser lui-même du Jeu, à la condition qu’il puisse s’incarner tout les mille ans pour faire le Mal Absolu. Tels avaient été leurs choix, chacun avait dû faire des sacrifices. A la fin, lorsque tous seraient à nouveau réunis, le Bien et le Mal se retrouveraient pour décider de qui serait le vainqueur. Alors le perdant devrait s’incliner et laisser l’autre agir à sa guise.
Methos sut aussi pourquoi il n’avait aucun souvenir de sa vie antérieur à trois mille ans avant celui qu’on nomma Jésus Christ. Ce n’était pas son premier Quickening d’Immortel, comme il l’avait toujours supposé, mais bel et bien sa Première Mort par décapitation. Et étant le Patriarche, il avait eu le “ privilège ” de ne pas renaître bébé mais tel qu’il avait toujours été. Il était devenu Methos, celui qui n’était plus mort depuis ce temps-là.
Et les Guetteurs dans cette histoire, qui sont-ils ? se
demanda Adam au moment où la réponse lui apparaissait. Le Bien et le Mal avaient
chargé un groupe de mortels de consigner le moindre fait et geste de chacun
d’eux. Ainsi, lorsque le temps serait venu de comptabiliser les points, ils
auraient de quoi appuyer leurs dires.
Une conclusion s’imposa alors à Methos : durant sa vie d’Immortel, il avait connu les trois voies que pouvait prendre une âme humaine ; le Bien, le Mal, et la Neutralité. Il avait aidé le monde, puis avait envisagé de le détruire. Ensuite il était devenu presque invisible avant d’entrer chez les Guetteurs lui-même.
Et maintenant, qu’allait-il se passer ?
*
**
Pour une fois, la réponse ne vint pas d’elle-même. Le bruit de la tête de l’avant-dernier des siens roulant sur le sol le tira de son rêve éveillé. Et Methos comprit ce qui allait se passer.
Non ! Il ne le pouvait pas ! Il ne pouvait pas accepter que ça se termine ainsi ! Il refusait le Quickening. Pris d’une panique soudaine, Methos se mit à dévaler la colline herbeuse le plus rapidement qu’il le put. Peut-être que s’il arrivait à s’éloigner suffisamment, le Quickening ne l’atteindrait-il pas ?
Peine perdue. Il était déjà loin quand le bourdonnement caractéristique s’éleva dans sa tête. Mais pas encore assez loin. Le premier éclair le faucha en pleine course, le faisant terminer de dévaler la pente en roulant. Il n’eut pas le temps de se relever que les flèches électriques l’atteignirent, toutes plus puissantes les unes que les autres. Le dernier des Immortels… C’était le plus puissant des Quickenings qu’il ait jamais connu. Soudain, une force invisible s’empara de lui et le fit s’envoler à une dizaine de mètres du sol.
Alors il reçut le Prix. Sous lui, la terre s’ouvrit. Au-dessus de lui, le ciel s’ouvrit. Dans une vertigineuse chute sans fin, il plongea vers le centre de la planète dans un long hurlement de dépit. Arrivé au cœur de la boule de feu qui servait de centre à la Terre, tout ce monde qui avait été créé par l’association du Bien et du Mal disparut, absorbé par son corps. Tout.
Quand ce fut finit, il n’y avait rien. Rien du tout. Pas de Dieu, pas
d’Allah. Pas de Bouddha, pas de Thor ni d’Odin. Pas de Zeus, pas de Toutatis. Il
n’y avait que lui. Et rien d’autre.
- Nooooooon !
hurla-t-il à nouveau.
Alors le jardin merveilleux du début de son rêve se matérialisa à nouveau. Les arbres magnifiques, l’herbe tendre, les ruisseaux rieurs. Mais ils n’avaient pas la même quiétude, pas la même saveur. Il n’y avait plus que lui. Tout ce qu’il avait connu, tout ce qu’il avait aimé en tant que Methos l’Immortel avait disparu. Il ne restait qu’Adam le Créateur. Seul à jamais.
Mais il n’était pas totalement seul. Il vit arriver son homologue du Mal, son jumeau maléfique. Il lui ressemblait en tous points, mis à part le fait que sa peau était plus sombre que la sienne et que ses yeux étaient d’un noir d’une profondeur étourdissante. Methos s’assit sur le rebord d’une fontaine. L’autre fit de même, mais le marbre se ternit et se fendilla là où il s’assit.
- Alors mon vieil
ami… dit le Mal. Il est temps de jouer cartes sur tables et de décider qui a
gagné…
- J’ai tout détruit… répondit Methos d’une voix vide.
Tout…
- Allons… Ce n’est pas si grave… Ce monde n’était qu’une
utopie destinée à nous départager, après tout.
- C’était mon
monde ! J’appartenais à ce monde ! Et il a disparu à cause de
moi !
- Non, pas à cause de toi, mais pour
toi ! Tu le savais depuis le début !
- Je ne voulais
pas !
- Alors décide-toi ! Me laisses-tu le contrôle
ici ?
- Jamais !
- Dans ce cas,
départageons-nous. Faisons le bilan de ces quelques temps passés à nous
découvrir nous-même !
- Ces quelques temps ? C’était
toute ma vie !
- Ta vie ?! Tu n’as pas de vie ! Tu
es la vie ! Ce bref séjour parmi les mortels que nous avions créés
nous-même t’aurait-il rendu faible ? Tu peux créer tout ce que tu veux ici,
construire un monde à ta guise !
- Je ne pourrais jamais
tout recréer ! Ce monde s’est construit tout seul, sans moi !
Il était une unité propre !
- Mais il nous a toujours
appartenus, dès le début !
- Je me considère comme l’un des
leurs !
- Et bien dans ce cas, je préfère renoncer ! Je
l’avoue, tu as gagné ! Je ne pourrais jamais faire suffisamment le mal avec
toute cette bonté écœurante qui émane de toi ! Tu es encore pire qu’avant
notre rencontre ! Là au moins tu étais d’accord avec moi pour créer cet
univers !
- Pars. Séparons à nouveaux nos dimensions.
Construisons chacun un monde à notre modèle.
- Comme il te
plaira ! J’aime mieux créer de moi-même un monde comme je le désire plutôt
que de pervertir le tien qui est tellement… tellement égoïste.
Aussitôt dit aussitôt fait, les deux parties de Methos se levèrent et chacun partit dans sa direction. Le Bien resta dans le jardin merveilleux, le Mal franchit un portail dimensionnel qui l’amena dans un monde tout autre. Après cela, Methos aurait put se consoler en créant la plus belle femme qu’il avait jamais désiré, ou alors une fontaine à bière qui aurait étanché sa soif à jamais, mais il ne fit rien de cela. Il préféra rester seul. Seul à jamais, à ruminer ses sombres pensées.
*
**
Il ne sut pas combien de temps il resta seul. Le temps n’était plus rien pour lui. Mais quand il eut soigné ses blessures mentales, il décida de créer un monde beau et paisible, comme il l’avait fait au début. Il se créa une compagne et ils eurent à nouveau des enfants parfaits. Il fit un monde parfait. Mais un jour, alors qu’il se promenait sous le soleil éternellement brillant, il trouva, au cœur d’un bosquet d’arbres touffus, un portail au symbole des Guetteurs. Les souvenirs de sa vie Immortelle lui revinrent et il caressa la pierre chaude avec nostalgie.
Et, sans réfléchir plus avant, il le franchit.
Merci à Fanny et Marie-Gwé pour leur
béta-lecture !
Tout commentaire est le bienvenu !
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