| Hongrie - Budapest - Pest | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
Sur l'autre rive, Pest n'a pas la même histoire. Au départ des Romains, qui avaient préféré s'établir sur les collines de Buda,
Pest devint une ville prospère mais fut totalement détruite par l'invasion mongole de 1241, et de nouveau mise à sac en 1541
à l'arrivée des Turcs. Ensuite, elle se développe surtout au XVIIIème siècle. Le premier pont permanent entre Buda et Pest
date seulement de 1849 et ouvre enfin la voie à l'unification des deux villes (tout comme ce fut le cas pour
Ankh-Morpork, sauf que le Danube est bien plus propre !).![]() Le joyau de Pest est sans conteste le Parlement. Il se veut une synthèse des plus beaux monuments d'Europe, du Parlement de Londres au Dôme de Milan, tout en néo-gothique. Quelques chiffres : construit entre 1880 et 1902 - 268 mètres de long - 17745 m² - 27 portes - 29 escaliers - 700 salles - 10 cours intérieures - coupole s'élevant à 96 mètres. En tous cas, ça en jette, une vision féérique juste au bord du beau Danube bleu, dans la douceur du soleil couchant... Superbe vue pour les bateaux de croisière amarrés devant. ![]() Pour rester dans le thème des gros bâtiments, la basilique St Etienne, ci-dessous, est la plus grande église de la ville. A peine terminée, en 1868, sa coupole s'est effondrée. Elle n'est achevée qu'en 1906, après plus de 50 ans de construction. Son intérêt réside notamment dans son toit, d'où l'on a une vue magnifique sur toute la ville. ![]() ![]() ![]() ![]() Budapest est une ville extraordinaire. Des quartiers entiers alignent leurs immenses immeubles tarabiscotés, ornés, décorés, sculptés, peints... on ne sait plus où donner des yeux, et l'appareil photo est en surchauffe. Il reste encore de gros efforts de restauration, mais cela permet de conserver un côté authentique, ce n'est pas qu'un musée à ciel ouvert, ces bâtiments ont une vie, une âme, un vrai caractère, et les contrastes permanents de styles, d'époques et de couleurs donnent le tournis. ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Même les immeubles plus modernes, qu'ils soient de briques ou de verre, ont cette tendance au gigantisme. Combien d'escaliers, de cours intérieurs, de centaines d'appartements peuvent-ils abriter ? Celui où nous sommes hébergé en donne un aperçu, avec un hall démesuré, un escalier large comme une maison... et un minuscule ascenceur capricieux. Ci-dessous, le palais Karolyi, datant de la fin du XVIIeme mais constamment remodelé. Il propose aussi une exposition sur le célèbre poète Sàndor Petòfi, dont la moitié des rues et des places du pays portent le nom et dont je ne peux résister au plaisir de vous livrer quelques vers : Diligenter frequentàltam / Iskolàim egykoron, / Secundàba ponàlt mégis / Sok szamàr professorom. / A poesisbòl is ebbe / Esterme inter alia; / Absurdum pedig, de nagy, hogy / Ennek kelljen àllnia. / El sem obliviscàlnak, mert / Ha occasiòm akadt: Kutyàliter infestàltam / E jò dominusikat. ![]() ![]() ![]() Ci-dessus, la pâtisserie Gerbeaud, sur la place Vörösmarty, créée en 1858... sans doute délicieux mais tellement hors de prix qu'on est allé se régaler ailleurs. A part ça, la restauration se compose surtout de pizzas, pitas ou inévitables buffets chinois (kinai bûfé) et n'est pas bon marché ni très variée, mais rien de catastrophique non plus. ![]() ![]() De nuit, la ville déjà splendide se pare de lumière féériques et l'ambiance est très chouette, avec musique et danses improvisées.
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
| Haut de la page |
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||