Même aidés du GPS, on galère pas mal pour trouver le site. L'appareil s'est montré très fiable pendant tout le voyage, mais là il se mélange les pinceaux et difficile de lui en vouloir. Ce qu'il indique comme une rue - et est vraiment une rue, il y a même des immeubles, des gens - est une vague piste de sable qui n'inspire vraiment pas confiance. Mais après quelques kilomètres de détour, on arrive enfin à Sigulda aux trois châteaux.



Le premier, dans la réserve de Turaida, était la résidence de l'archevêque, construite en 1214. Fortement bien qu'incomplètement restaurés, son donjon et un bout de murailles en brique rouge ne manquent pas d'allure.







Autour du château, un vaste parc abrite église, hameau traditionnel et de très belles maisons, qui font penser à la fois à une datcha russe et, curieusement, à une demeure de planteur du sud des Etats-Unis. En tous cas, on s'y verrait assez bien...



Ci-dessous à gauche, la tombe en onyx de l'infortunée Maija Roze, sorte de Juliette locale, belle jeune fille tuée par le soupirant qu'elle repoussait. A côté, le jardin des chansons dainas, illustrant les chansons poétiques folkoriques, importantes dans la culture lettone. A droite, saut à l'élastique depuis un télécabine. On a attendu un moment que le gars se lance pour prendre une photo en action, mais il n'arrivait pas à se décider et les autres châteaux nous attendaient sous les derniers rayons du soleil.





Le nouveau château de Sigulda, construit au XIXème siècle par le prince russe Dimitri Kropotkine qui voulait faire de Sigulda un paradis touristique. Moui, pas super convaincus...



Juste derrière, le vieux château de Sigulda du XIIIème siècle accueille dans ses ruines une scène de spectacle.





Qu'elle est belle ma moto...