Beijing

Beijing, ou Pekin, est la dernière étape de notre périple chinois. C'est une ville absolument gigantesque et, faut-il le préciser, extrèmement peuplée. Nous sommes allés tout de suite à l'immense place Tien An Men, bordée par la Cité Interdite. Sur le mur extérieur demeure l'unique portrait de Mao.

Le palais impérial a été bâti sur ordre du 3ème empereur Ming, Yongle, au début du XVème siècle. C'est le plus grand complexe de ce genre au monde.

L'ensemble mesure 960 mètres sur 750. Ce centre symbolique et religieux, entouré d'enceintes successives et de remparts monumentaux, est constituée de palais, de salles de réception, de temples, d'appartements somptueux, de halls d'apparat, d'entrepôts, de quartiers de domestiques, de jardins. Tout est décoré de façon extraordinaire. C'est immense, très beau... et assez épuisant à visiter.

24 empereurs des dynasties Ming et Qing (Mandchous) y ont résidé. C'est une véritable ville dans la ville, dont les derniers empereurs ne sortaient pratiquement pas, tels Pu Yi, prisonnier dans son propre palais.

A droite, cette plaque de marbre d'un seul tenant mesure 16,50 mètres de long sur 3 de large et 1,70 d'épaisseur. Elle est sculptée de dragons et de nuages et constitue l'accès à la salle du trône. L'empereur la survole depuis son palanquin. Le dragon céleste transmet à l'empereur le mandat du ciel.

    

Ci-dessus, vue générale de la Cité Interdite depuis la Colline du Charbon.


Ci-contre, monument aux Héros du Peuple, place Tien An Men.

Après quatre semaines de cuisine chinoise, pourtant souvent délicieuse, nous avouons avoir été tentés d'essayer le tout nouveau MacDo de la place Tien An Men, le restaurant le plus à la mode de Beijing. Il affichait le même menu et les mêmes prix que dans le restant du monde, ce qui était terriblement exotique... et cher pour les Chinois, à l'époque.

Nous y avons remarqué une grand-mère très perplexe devant son hamburger et ses frites, qui a fini par se servir des pailles de son soda en guise de baguettes...

Nous étions logés dans un des vieux quartiers appelés Hutongs (maisons mandchoues, avec des réseaux de cours intérieures), très agréables mais dont nous craignons fort qu'ils n'aient disparu aujourd'hui, happés par la frénésie de modernisation des grandes villes chinoises.

Ci-dessus le magnifique Temple du Ciel, Tian Tan. Lors de chaque solstice d'hiver et de printemps, l'Empereur participait à une procession spectaculaire et pratiquait des cérémonies et des sacrifices en vue d'obtenir de bonnes récoltes.





Ci-contre le temple de Confucius. Au VIème siècle avant J.-C., Confucius aurait codifié les "Ru", c'est-à-dire les règles morales et politiques insistant sur les cinq vertus cardinales : bonté, justice, respect des rites, sagesse et confiance. Le confucianisme est l'une des trois religions des Chinois avec le bouddhisme et le taoïsme.

    

Le Yonghe Gong est une lamaserie tibétaine. Cet ancien palais a été transformé en 1744 pour devenir le symbole de la souveraineté chinoise sur le Tibet. Il contient de superbes mandalas et de nombreux Bouddhas dont le plus beau mesure 18 mètres de haut et a été scultpé dans un seul morceau de bois de santal.

 
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