Malte
 
 < Page précédente Nous écrire 













Les bus touristiques "hop-on hop-off" sont assez pratiques, vue la taille du pays ils permettent d'enchaîner les principaux sites en quelques heures.





















































































































































































































Un grand regret par rapport à la visite précédente : les vieux bus matais jaunes, emblématiques, ont disparu au profit de véhicules certes plus modernes et sans doute plus confortables, mais d'une banalité affligeante. Le dernier bus rescapé sert de boutique de souvenirs près du port. Histoire d'écouler tout les jouets et produits dérivés des vieux bus ?


















Les cabines téléphoniques et les boîtes à lettres rouge héritées des anglais ont survécu.


















Autre nouveauté, cet ascenceur qui relie le niveau des quais à la ville haute, au-delà des remparts.


     Quand le paquebot manoeuvre et accoste le long des remparts de La Valette, on est loin des navires des chevaliers ou des yachts de luxe (même immenses comme l'ancien Phocéa de Tapie que l'on voit en face). Les derniers ponts arrivent en haut des murs. L'avantage, c'est que du coup on est amarré en plein centre ville !



A la sortie du port, des rabatteurs proposent des billets de bus touristique à prix cassés. Ma foi, pourquoi pas ? Cela se révèlera plutôt pratique... Nous embarquons donc en partance pour l'itinéraire du nord, avec un premier arrêt à la superbe ville-musée Mdina.













     On reprend ensuite le bus, qui fait tout un détour pas possible par des petites routes (non qu'il y en ai de très grandes de toute façon) pour nous arrêter dans un village d'artisans, où personne ne descend, avant de faire une autre pause à Mosta, avec l'énorme dôme de son église visible depuis tous les alentours.





     Et retour enfin à La Valette elle-même, où après un petit casse-croûte il fait bon déambuler dans les ruelles carressées par le vent du large. Juste après les anciennes douves, l'opéra moderne qui était en construction lors de la dernière visite est à présent terminé. Bâtit dans les mêmes pierres traditionnelles que les auberges des chevaliers, il détonne tout de même par son architecture moderne, pas sûr que soit indispensable dans une ville comme ça.



     La co-cathédrale St-Jean est à ne pas manquer, une des plus magnifiques qu'on connaisse, jusqu'à la moindre des dalles du sol qui est une pierre tombale de chevalier superbement ouvragée.





     Pas le temps de les revisiter en détail, mais les auberges des chevaliers, le palais, les rues penchées, les façades blondes où s'accrochent des grappes de balcons colorés, les commerçants sympas, tout est toujours là sous une température exceptionnellement douce pour la saison.












     Le bateau surplombe les trois villes gardiennes de la baie. Pour voir plus de photos de Malte, retrouvez le carnet de voyage de 2011 qui lui est consacré.



     Le soir tombe sur cette ultime escale. Encore deux nuits et une journée non-stop de navigation pour regagner Marseille et profiter une dernière fois du confort du bateau, en longeant la Sicile et la Corse.



     Pour conclure cette première croisière en Méditerranée, ce fut une expérience fort agréable et reposante, qui a permis de découvrir des villes étonnantes. Mais nous ne partirons plus avec Costa : si le personnel était vraiment sympa et impeccable, et la cabine parfaitement confortable, nous sommes déçus de la politique commerciale de la compagnie qui semble essayer par tous les moyens de gratter le moindre Euro supplémentaire, pas cool. Mais pas non plus de quoi nous avoir gâché le plaisir !

Haut de la page
 < Page précédente Nous écrire