Ecoles et loisirs


Les grands efforts de l'Ethiopie en faveur de l'éducation universelle sont évidents au faible nombre d'enfants des rues, et surtout aux hordes d'écoliers, collégiens et lycéens arpentant les pistes et les routes pendant des heures pour aller en cours, avec leur uniforme tout propre, un cahier à la main et un bidon d'eau dans l'autre. A chaque école semble correspondre une couleur d'uniforme.







La scolarité est gratuite et il y a des écoles dans la plupart des villages. Les meilleurs étudiants peuvent aller sans frais (autre que les livres et l'uniforme) jusqu'à l'université, mais en contrepartie ils reverseront une petite part de leurs premières années de salaire à leur fac. Il n'y a actuellement que 43% de gens sachant lire, mais cela va fortement augmenter d'ici une génération, 82% des enfants fréquentant l'école primaire - et la moitié de la population a moins de 16 ans !







Le sport est assez présent dans la rue, essentiellement le sacro-saint football. Mais aussi, de façon plus insolite, le baby-foot et le billard, qu'on retrouve dans les moindres villages, quitte à ce que ce soit des tables hors d'âge, mais visiblement un important pôle de divertissement et de socialisation... pour les garçons, s'entend.







Autre activité récurente : les "salles" de musculation en plein air, avec du matériel bricolé à base de seaux de ciment ou d'engrenages de camion. Les poids sont bien légers pour nos standards, mais la morphologie moyenne n'est pas aux gros baraqués... et nous serions bien incapables de parcourir comme eux des kilomètres dans le désert avec des charges sur la tête. Notons aussi quelques dojos, les "cinémas" (une grande télé dehors et des chaises en plastique), et pour les plus jeunes, le jeu le plus courant est un bâton auquel on a fixé une roulette de fortune, derrière laquelle ils courent en tous sens.


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