Gastronomie


Partout le même menu, du nord à l'est : des injeras, ces crèpes roulées à base de farine de tef fermenté, servies selon les jours avec un assortiment de purées de légumes ou des boulettes de viande, souvent de la chèvre, parfois crue. Pas mauvais du tout, mais on s'en lasse assez vite et ce n'est pas évident à digérer pour nos estomacs pas habitués. Sur les marchés, on trouve beaucoup de produits frais qu'il est cependant recommandé d'éviter, mais à Harar notamment il y a d'excellent beignets.



Les Italiens ont toutefois laissé en héritage des alternatives universelles : pâtes et pizzas ! Et aujourd'hui on trouve aussi des hamburgers-frites. Pas super original mais tout à fait correct, et qui permet de toujours trouver de quoi se sustenter. Mentionnons aussi les plats nourrissants à base de riz, et le fait étonnant qu'ici, c'est le poulet la viande de luxe, bien plus cher à la carte que le poisson ou le boeuf.





Le café, institution nationale, on en boit du matin au soir, heureusement dans de minuscules tasses vu sa force terrible ! Il est toujours préparé par les femmes, dans de petites cafetières posées sur les charbons, et est parfois accompagné de pop-corn nature. Pour le café au lait, on verse quelques gouttes de café dans une tasse de lait chaud et ça suffit largement à avoir une boisson corsée. Des herbes répandues sur le sol et en guise de nappe chassent les mouches.





Il y a des bières locales pas mal, comme la Habesha. Mentionnons aussi une exclusivité de Harar qu'on a beaucoup aimé, le Sofi Buna, un soda sans alcool à base de café fermenté, mais aussi les super smoothies, à cette saison surtout de l'avocat sucré, mais aussi goyave ou papaye. Pas très désaltérant, mais on a l'impression d'avoir mangé un bon repas après s'être envoyé ça. L'eau minérale et la pétillante (l'Ambo water) sont disponibles à profusion partout.



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