Sur la route




Mais quel est ce truc noir tout déchiré ci-dessus à droite ? C'est une tentative de panneau publicitaire ! Les Ethiopiens ont l'excellente initiative citoyenne de tirer, mettre le feu et détruire rapidement tout panneau de pub qui viendrait dénaturer les paysages, du coup il n'y en a presque pas. Un exemple à suivre ?

Pour commencer cette galerie des véhicules, les voitures. Les 4x4 sont presque exclusivement l'apanage des touristes, des ONG et des militaires. Les taxis, souvent très vieux mais généralement bien entretenus, sont bleu vif. La plupart des voitures dans les villes sont des citadines japonaises, et il n'y a qu'à Addis qu'on a vu des voitures plus, voire très luxueuses, mais elles restent rares.











Comme en Inde dont ils sont originaires, les auto-rickshaws, ici appelés par leur marque emblématique des "Bajaj", servent de taxi et de petits transports. Dans l'Est, ils sont encore plus rustiques, et certaines villes en ont des modernes à quatre roues. Comme une voiturette sans permis, mais en transport collectif !



























On ne connaît pas les statistiques d'accidentalité, mais comme dans le reste de l'Afrique elles doivent être terribles. Rien que sur notre parcours, nous avons vu un grand nombre de véhicule récemment crashés, parfois de façon spectaculaire. Il faut dire que les chauffeurs de minibus notamment conduisent comme des dératés, et que les animaux en vadrouille n'aident pas. Ci-dessus à droite, le bus vient de faire un écart sur le bas-côté en dérapant pour éviter le dromadaire.



Cependant, nous avons aussi trouvé la conduite extrêmement courtoise : jamais nous n'avions autant vu les conducteurs communiquer pour se prévenir mutuellement d'un danger, indiquer qu'il est possible de doubler, se remercier... Ci-dessous, des auto-écoles.


Page précédente Page suivante