|
Osaka,
2 550 000 habitants, industrielle, commerciale et portuaire,
est la deuxième capitale du pays. Ce qui ne l'empêche
pas d'avoir un réseau électrique des plus archaïques.
Notre minshuku
était situé dans le quartier "électrique"
(des centaines de magasins d'électroménager),
qui la nuit venue se transformait en une sorte de Pigalle
soft, ce qui ne nous a pas vraiment aidé à
retrouver les repères pris dans la journée
!
Les
petites rues n'ont ni nom ni numéro, même
les habitants s'y perdent.
Le
soir, des hordes de lycéennes en uniforme arpentent
les rues piétonnes où pulullent les photomatons
fantaisie, les boutiques de mode aux noms pseudo-français
délirants, les magasins de gadgets kitch, de
maquillage, de bonbons, de jeux d'arcade...
|
|
|
Le
Château d'Osaka date du XVIe siècle mais
a été reconstruit après la seconde
guerre mondiale. Il est entouré de remparts aux
pierres énormes (la plus grosse, Higo ishi, mesure
80 m² et pèse 520 tonnes).
On
a eu le tort de vouloir y aller à pied, les distances
sont considérables. Les Japonais marchent
très vite : dix minutes pour eux, c'est une demi-heure
pour nous, et pourtant, on marche bien !
|
|
Séance de tai chi en musique au pied du château
Affiche
du théâtre de Bunraku : ce sont des marionnettes
géantes manipulées chacune par deux hommes en
cagoule noire présents sur la scène, accompagnés
par quatre musiciens et un récitant. C'est lancinant.
Les séances, présentant un répertoire
traditionnel (amours tragiques, samourailleries, hara-kiri)
durent quatre heures ; les spectateurs vont et viennent, s'endorment
parfois. Nous, on a quand même tenu une heure et demie.
|
|
Revenir
à Mijayima - Aller à Koya
|