Poteau électrique - Copyright F. Jeorge

Osaka, 2 550 000 habitants, industrielle, commerciale et portuaire, est la deuxième capitale du pays. Ce qui ne l'empêche pas d'avoir un réseau électrique des plus archaïques.

Notre minshuku était situé dans le quartier "électrique" (des centaines de magasins d'électroménager), qui la nuit venue se transformait en une sorte de Pigalle soft, ce qui ne nous a pas vraiment aidé à retrouver les repères pris dans la journée !

Les petites rues n'ont ni nom ni numéro, même les habitants s'y perdent.

Le soir, des hordes de lycéennes en uniforme arpentent les rues piétonnes où pulullent les photomatons fantaisie, les boutiques de mode aux noms pseudo-français délirants, les magasins de gadgets kitch, de maquillage, de bonbons, de jeux d'arcade...

Une rue d'Osaka - Copyright F. Jeorge
Le chateau d'Osaka - Copyright F. Jeorge

Le Château d'Osaka date du XVIe siècle mais a été reconstruit après la seconde guerre mondiale. Il est entouré de remparts aux pierres énormes (la plus grosse, Higo ishi, mesure 80 m² et pèse 520 tonnes).

On a eu le tort de vouloir y aller à pied, les distances sont considérables. Les Japonais marchent très vite : dix minutes pour eux, c'est une demi-heure pour nous, et pourtant, on marche bien !

 

 

Séance de taichi - Copyright F. Jeorge
Séance de tai chi en musique au pied du château

 

Affiche du théâtre de Bunraku : ce sont des marionnettes géantes manipulées chacune par deux hommes en cagoule noire présents sur la scène, accompagnés par quatre musiciens et un récitant. C'est lancinant.
Les séances, présentant un répertoire traditionnel (amours tragiques, samourailleries, hara-kiri) durent quatre heures ; les spectateurs vont et viennent, s'endorment parfois. Nous, on a quand même tenu une heure et demie.

 

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