Peshawar  


     La circulation à Peshawar est un peu... embrouillée, mais contrairement aux apparences, ça finit toujours par se demêler. Peshawar est à quelques dizaines de kilomètres des zones tribales pashtounes (y voyager ? même pas en rêve, les lois du pays ne s'y appliquent pas et l'armée elle-même ne s'y risque guère) et de la frontière afghane (Kaboul n'est qu'à 200 kilomètres, on y serait bien allé...).
     Ici aussi on trouve une belle architecture de bois - qui ressort d'autant plus qu'il n'y a presque aucun bâtiment moderne - mais comme partout complètement délabrée, dénaturée et menaçant de s'écrouler sur les passants.







     L'industrie cinématographique n'est pas du tout florissante au Pakistan, les films proviennent essentiellement de l'Inde avec leur lot de gros méchants, de héros joufflus et d'héroïnes hystériques en détresse.



     Le formidable bazar Ander Shahar, avec notamment sa rue de l'or et une persistance plus grande qu'ailleurs de produits et matériaux traditionnels (terre cuite et cuivre plutôt que plastique).






On voit très peu de femmes, et quand on en voit, on les voit quand même pas.





     Ci-dessus, pause dans un "salon de thé". Le chaï omniprésent est vraiment très bon et reconstituant : on fait bouillir les feuilles de thé dans l'eau, on ajoute du lait bouilli (pas pasteurisé !), on refait bouillir le tout, on ajoute éventuellement quelques épices comme la cardamome, le gingembre ou du piment, on refait bouillir un coup, et on boit dans de tous petits verres. On trouve aussi du thé vert, à la préparation classique à l'eau, appelé alors "Frontier style tea".


     Ci-dessus à gauche, vente de jus de canne à sucre (à éviter absolument sous peine de désagréments intestinaux !).



     Ci-dessus et dessous, des restaurants de rue. L'hygiène n'est pas au rendez-vous, mais c'est bien bon. On s'assoit sur des charpoys, ces lits de corde tressée qui servent tout autant de siège que de table ou de couchage et se retrouvent dans tout le sous-continent.






Un menuisier de rue, à l'atelier pour le moins... basique.




Non non, ce n'est pas une casse auto, juste un magasin de pièces détachées.
Il vous faut quelque chose ?