© F. Jeorge ou L. Gourgeon

Hué fut capitale impériale de 1802 à 1945. Sa bibliothèque fut incendiée et ses palais pillés par les Français en 1858, elle fut occupée par les Japonais en 1945, puis presque entièrement détruite lors de la contre-offensive menée en 1968 par les Américains contre les forces Viêt-Cong... et cependant Hué a conservé une grandeur et un charme étonnants.

Voici la Porte de l'Humanité, l'une des quatre portes monumentales percées dans l'enceinte de la cité impériale.

Se promener parmi les ruines silencieuses de la cité envahies d'herbes folles et dans les rues animées de la ville contemporaine ou pédaler sans se presser le long de la rivière des Parfums laisse des images d'une nostalgie inoubliable.

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Carte postale ancienne montrant le Pavillon de la Reine-Mère. Sur les 67 bâtiments importants de la cité, 42 furent détruits durant la bataille du Têt. Des restaurations menées par des équipes internationales sont en cours.



Ci-dessous, détail d'un fronton en tuiles vernissées.

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A quelques kilomètres de Hué, la dynastie des Nguyen se fit construire au XIXème siècle de somptueux mausolées précédés de vastes esplanades avec statues de mandarins, d'éléphants et de chevaux, pavillons, stèles, lacs artificiels.

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Ci-dessus, le mausolée de Tu Duc, qui n'eut pas d'héritier malgré ses cent quatre épouses et ses concubines encore plus nombreuses. Nous, on a surtout trouvé que ça faisait beaucoup de béton pas très joli...

En revanche, le Pavillon des Poèmes, au milieu d'un étang, est un endroit très romantique.

Un marché dans les rues de Hué. La ville elle-même, très simple, est accueillante et relativement tranquille.

A noter également que Hué est la capitale des chapeaux coniques (Nón Lá) ! Ils sont faits de bambou et de feuilles de lataniers ; les plus luxueux sont décorés à l'intérieur, de scènes qui varient selon l'angle et la lumière.

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Ci-contre, l'un des petits restaurants ambulants, où l'on mange toujours très bien pour des prix imbattables !


Nous avons descendu la rivière des Parfums à bord d'un sampam. A bord de barques (ci-dessous), des familles plongent et draguent le fond à l'aide de paniers pour remonter le sable, un travail épuisant pour quelques dongs.


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