Marco Polo fut fasciné par Suzhou, la perle du fleuve Yangtzé. La ville est parcourue de multiples canaux enjambés par de nombreux ponts fort jolis, qui offrent des points de vue romantiques.

Ces canaux sont sillonnés par des sampans et des barges aux coques cimentées chargées à bloc qui provoquent des embouteillages spectaculaires. En général, l'homme est à la barre et sa femme manoeuvre à l'aide d'une longue perche, prenant appui où elle peut sur les autres bateaux, les berges et s'il le faut dans les habitations riveraines. Le spectacle est permanent !

Encore un petit restaurant de rue. En effet, on mangeait vraiment bien en Chine, en tout cas mieux dans les petites gargottes que dans les prétentieux restaurants d'hôtel. De plus, c'était très bon marché, par exemple douze gros raviolis à la vapeur, suffisants pour cinq personnes, au prix de deux yuans (deux francs !).

Ci-contre le temple taoïste Xuanmiao (Temple du Mystère). Après des décennies d'interdiction de pratiques religieuses par le pouvoir communiste, la religion a fait sa réapparition en force et est très pratiquée, en particulier par les personnes âgées.

Détail d'un encensoir géant dans la cour du temps Xuanmiao.

Suzhou est réputée pour ses magnifiques jardins créés par les mandarins des dynasties Ming et Qing qui choisissaient d'y passer leurs vieux jours. On y trouve entre autre le jardin du Maître des Filets, le jardin Shi Zi Lin et le jardin de l'Humble Administrateur, avec des concretions rocheuses, des étangs artificiels couverts de lys et de nénuphars, de multiples essences d'arbres, des petits ponts de pierre et des pavillons de méditation.


Nous sommes ensuite partis en train pour Luoyang...