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| Athènes | ||||||||||||
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 Nouvelle traversée de la mer Egée pour gagner le port du Pirée et l’impressionnante capitale grecque. Noyés sous la pollution, les célèbres monuments de son centre-ville en restent extraordinaires - bien que comme à Rome, ce n’est bien sûr qu’un bref aperçu. Juste à la sortie du port, une petite cahute vend des billets très intéressants, tous les transports publics en illimité pour la journée pour quelques Euros. Compris dedans, le bus express X90 relie directement le Pirée à l'Acropole, pratique.   Nous attaquons la journée par la visite de l'Acropole, qui domine la ville moderne. L'ascension est assez plaisante sous le soleil assez doux et la température clémente, en plein été ce doit être autre chose. Même hors saison, le site est bondé, mais il est vraiment exceptionnel.   Sur la vaste plateforme de l'enceinte de cette "ville haute", deux monuments restaurés sont les clous de la visite. Tout d'abord le Parthénon, avec sa célèbre géométrie parfaite. Proportions idéales, colonnes subtilement dyssimétriques et inclinées pour compenser les effets de la perspective...   Dans tout le site, les archéologues sont constamment à l'oeuvre pour reconstituer le puzzle géant de toutes ces pierres écroulées. Dans les bâtiments debout, le plus beau reste le temple des Cariatides (ci-dessous), dont les femmes-colonnes portent à jamais la culpabilité de leur peuple qui a trahi l'alliance grecque devant l'armée perse, et ont donné leur nom à ce style architectural.   Sur les flancs de la colline se trouvent aussi plusieurs amphithéâtres, dont le plus grand, ci-dessus, a été restauré et sert encore à l'occasion. Pavarotti y a par exemple chanté.    En contrebas, entre les immeubles modernes, les sites ne manquent pas. Ci-dessus la porte d'Hadrien, et ci-dessous le temple de Zeus. Tous ne sont pas anciens, comme ci-dessus à droite, cet immense stade tout en marbre est en fait contemporain, malgré son style antique.     Nous arrivons devant le Parlement juste à temps pour la relève de la garde... qui est à la hauteur de celle du palais de Westminster, de Wagah Border (entre l'Inde et le Pakistan), et de bien d'autres pays où la tradition militaire vire au spectacle millimétré qu'il est, honnêtement, assez difficile de prendre au sérieux. Tenue traditionnelle (fustanella) à jupette et pompons, jambes tendues à l'extrême, semelles ferrées frottant le sol jusqu'à laisser des sillons dans les dalles de marbre, visages figés, ordres aboyés, tout les ingrédients de la parade exacerbée sont réunis. Après l'inspection de près (littéralement, l'officer ausculte les gardes à 2 centimètres de distance), les touristes se prennent en photo avec les plantons.   On revient tranquillement par la ville moderne. La circulation y semble assez calme et les commerces animés.   |
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