Malte - Mars 2011
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Mdina



























































































A l'origine, Rabat et Mdina formaient une seule cité, dont le nom "Melita" signifiant le miel, sans doute à cause de la couleur de la pierre locale, a donné son nom à Malte. En conquérant le pays en 870, les Arabes coupent la cité en deux pour mieux en fortifier la partie haute, qu'ils nomment avec beaucoup d'imagination "Médina"... la ville. Son histoire a ensuite été une succession de sièges, de conquêtes, de reprises, de destruction, de refortification. En contrepartie, on la surnomme maintenant "la ville du silence" tant elle est surnaturellement calme à l'abri de ses hauts murs en l'absence du tonnerre des canons et des cris des soldats. Peu habitée, presque dépourvue de commerces, c'est presque un musée à ciel ouvert, et le deuxième site touristique de l'île après La Valette.





Plusieurs attractions se disputent les touristes, des musées de cire plus ou moins animés, plutôt bien faits bien qu'assez kitsch, racontent l'histoire tourmentée de Malte.



La voici la vraie cathédrale de Malte, comme l'atteste sa croix à double barre sur la flèche. Réputée magnifique... mais fermée lors de notre passage. Si l'origine du bâtiment est très ancienne, comme tout l'archipel il a beaucoup souffert des différents séismes au cours des siècles et les restaurations lui donnent un aspect plus récent.


Comme à la Valette, les imposantes douves n'ont jamais été remplies d'eau, il faut dire que le pays est du genre sec, mais ce n'était apparemment pas une raison pour adapter les plans et stratégies des chevaliers. Il y eut toutefois un tennis à une époque, et aujourd'hui un genre de verger.


 
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