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Si les calèches des villes sont les mêmes appâts à touristes qu'ailleurs, on a croisé à la campagne des chevaux réellement utilisés.
Mais le transport emblématique de Malte, c'est le bus. La gare routière s'étend devant les portes de La Valette pour desservir
tout le pays, à bord d'engins jaune pétant des plus récents à d'antiques Leyland brinquebalants. Assez fiable et pratique pour
pas cher (47 centimes à 1,20 Euro le trajet). Même topo à Gozo, avec des horaires plus fantaisistes et des bus gris.
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La voiture est partout, c'en est même étonnant vu les distances à parcourir ! Tout plein de concessionnaires
et une circulation assez dense (on roule à gauche, héritage anglais oblige). Quelques vieux véhicules... |
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Forcément, le motard indécrotable que je suis remarque les deux-roues. Assez peu nombreux et représentants tous les styles,
on se demande quand même un peu où les quelques sportives trouvent de quoi passer la deuxième vitesse, la plus haute
limitation de l'île étant à 80 km/h et avec des chaussées assez dégradées... A noter un problème particulier avec la mode
des VTT affublés d'un moteur en kit de 50 à 80cc, qui se lancent à fond sur les petites routes, sans casque ni le moindre
équipement de protection et sans changer les freins, totalement sous-dimensionnés. Comme quoi les jeunes trouvent
toujours de quoi se faire mal sur la route... même avec peu de routes !
Notons enfin qu'on voit beaucoup de commerces ambulants, et que les stations-services sont parfois implantées sur le trottoir.
Du coup un automobiliste qui fait le plein bloque la rue derrière lui ! Proportionnellement il y a pas mal d'accidents,
et ces pubs pour utiliser carrément une tablette tactile en roulant ne doivent pas aider. Le stationnement à La Valette
est problématique, comme on peut s'y attendre dans une ville ancienne et en cul-de-sac.
Le ferry pour Gozo, c'est pour la plèbe ! Les plus fortunés disposent aussi des services d'un hydravion direct depuis
La Valette.
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