Comme les autres temples remarquables de Malte, Ggantija est classé à l'Unesco et le mérite largement.
Les Maltais revenant au pays se construire une belle maison après avoir fait carrière à l'étranger
ont souvent un geste symbolique pour leur ancien pays d'accueil. Par exemple, le fronton de cette maison
mentionne l'Australie.
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Direction le nord de l'île cette fois, vers la ville de Xaghra qui domine les plaines agréablement vertes
et soigneusement cultivées. En arrière plan, Marsalforn, Nadur et Victoria, les autres villes si proches
dans ce paysage miniature, décorent les crètes des collines. Dire qu'à une époque, Paris devait ressembler un
peu à ça, tassée sur l'île de la Cité, avec plein de villages comme Montmartre autour...
L'objectif de la visite ici, ce sont les temples mégalithiques de Ggantija, dont les premiers datent de
3800 avant J.-C., en faisant les plus anciens temples non encastrés au monde. Avec des blocs de pierre
dépassant initalement les 15 mètres, une pierre d'enceinte mesurant à elle seule 6 mètres par 4, on se
demande comment une population aussi réduite que celle qui vivait ici a pu déployer autant d'efforts !
A moins qu'il ne se soit agi des géants de la mythologie, ce que croyaient les occupants ultérieurs.
Légende qui a donné son nom au site...
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Non contents d'avoir construit avec des roches aussi énormes, les architectes ont poussé le vice jusqu'à bâtir
leurs temples sur un plan complexe, où deux ensembles en forme de trèfles sont unis par une enceinte commune.
On distingue encore des bouts d'aménagements intérieurs, on repère des traces de systèmes de fermeture des portes
(comme ces trous dans la photo à gauche dans la marge)... Il paraît qu'à l'époque, le tout était couvert
d'un toit, et peint à l'ocre rouge.
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Tout plein de bonnes spécialités gozitaines, notamment des confitures de sureau, figues de barbarie, fruits divers...
mais ausssi café ou miel local, ou encore sel récolté dans des salines exploitées à l'identique depuis l'époque romaine.
Le billet du site de Ggantija est combiné avec celui du moulin de Ta'Kola, petite visite
intéressante, avec l'histoire de la viticulture et du pain, et la reconstitution
du lieu de vie et de travail du meunier. Annecdote d'ailleurs : à Malte on ne va pas chercher
son pain, il est livré tous les matins dans chaque foyer, en chapelets qui se détachent en petites boules
à la croute friable et la mie tendre.
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