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Le gouvernement singapourien est une "Démocratie autoritaire". La même famille est au pouvoir depuis l'indépendance, mais il faut admettre que ce mini-pays a connu une fulgurante réussite économique, malgré un contexte pas évident au départ, entre ses ethnies multiples, son manque de ressources naturelles, les séquelles de la guerre du Pacifique, et sa taille restreinte.
Tout y semble parfaitement propre et ordonné, mais cela a un prix. Ou plutôt, plusieurs prix, en fonction de l'infraction. En effet, Singapour est décrite comme étant "a fine city", un jeu de mot sur "une belle ville / une ville à PV". Les occasions de se faire verbaliser y semblent nombreuses, au point de faire l'objet de souvenirs touristiques, comme le T-shirt ci-contre.
Les chewing-gum n'y sont autorisés que sur ordonnance, manger dans le métro coûte 500 S$, etc.
J'ai d'ailleurs posté un billet sur mon blog concernant la pratique de la moto là-bas. Plaques à l'avant sur tous les deux-roues !
http://blogs.motomag.com/fredeblog/index.php?post/Singapour-un-paradis-pour-le-shopping-pas-pour-les-motards.
Photos de Frédéric, Textes de Liliane et Frédéric.
Tous droits réservés, merci de ne rien reproduire sans autorisation.
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Le Pacifique est loin de la France. Un peu trop loin pour un vol direct, il faut donc toujours faire une escale. Heureusement il y a des endroits sympathiques où s'arrêter quelques jours, par exemple Singapour.
Cette cité-état, indépendante de la Malaisie depuis 1965, ne mesure que 647,8 Km² (la superficie d'une métropole européenne) mais accueille 4,6 millions d'habitants. Oui, c'est dense, ça en fait 6751 par km².
Mais pour autant, la ville n'est pas qu'une collection de gratte-ciel comme on pourrait s'y attendre, au contraire.
