La ville morte de Sargilla date du Vème siècle et a été abandonnée suite aux nombreux tremblements de terre qui ont dévasté toute la région. On peut encore y discerner les bains publics, le pressoir, l'église, et "l'androne", maison commune avec un portique à colonnes (ci-dessus), protégée des pillards par d'ingénieux volets de pierre et des murs épais. Le produit des oliviers fit autrefois l'objet d'un intense et fructueux commerce avec Rome. Le paysage, pratiquement désert de nos jours, est sillonné de murets de pierres sèches.

Tout au nord de la Syrie, non loin de la frontière turque, voici les ruines de la basilique de Saint Siméon le Stylite, un ermite qui passa 41 ans de sa vie au sommet d'une colonne de 12 mètres, à prêcher, sermonner et jeter des anathèmes, le tout devant un paysage sublime. A sa mort, on construisit une basilique et les pélerins vinrent en nombre pendant des siècles se recueillir près de la colonne et en emporter un morceau en guise de relique, si bien qu'il n'en reste plus que le rocher informe que l'on voit ci-dessous à droite.

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