Autriche - Innsbruck
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Introduction France Mirecourt et route des Crètes Allemagne Rheinfall Constance Liechtenstein Vaduz Autriche Oetz et Stamms Innsbruck Tyrol Grossglockner Vienne 1 Vienne 2 Vienne 3 Linz Salzbourg Enseignes Slovénie Ljubljana Otocec Croatie Samobor Zagreb - Ville haute Zagreb - Ville basse Hongrie Pecs Lac Balaton Koszeg Sopron Fertod Gyor Esztergom Szentendre Skanzen Budapest - Buda Budapest - Pest Budapest - Détails Paprika Slovaquie Banska Stiavnica Banska Bystrica Vlkolinec Oravsky Podzamok Bojnice Nitra & Trnava Bratislava 1 Bratislava 2 Conclusion Ce n'est pas pour les touristes, quelques (rares) personnes portent encore les tenues traditionnelles. Moins typique mais indissociable des villes touristiques d'aujourd'hui, des hordes de statues vivantes hantent les rues, comme cet homme invisible. Au milieu de toute cette histoire, l'entrée de parking bien moderne flashe un peu...	Innsbruck, autrement dit le "pont sur l'Inn", est la capitale du Tyrol. Tout entourée de montagnes, elle possède un superbe centre-ville. Ci-dessus, le quartier de Mariahilf, sur la rive nord, avec ses demeures bourgeoises des XV-XVIème siècles. Ci-dessous, "Innsbruck-plage", avec sable, barques et parasols, et une tour Eiffel incongrue. Herzog-Friedrich Strasse était l'axe principal de la cité au XIIIème siècle. Les maisons aux façades étroites tout en hauteur présentent de beaux "oriels" (bow-windows) et de chouettes enseignes. Vous trouverez un peu plus loin une page thématique sur les enseignes. Le Goldenes Dachl, loge d'honneur construite en 1494 pour le mariage de l'empereur Maximilien 1er, au toit recouvert de 2557 plaques de cuivre doré. Ci-dessus à droite, la maison Helbling(-bling), maison gothique habillée en 1732 d'un décor rococo. Ci-dessous à gauche, l'ancien hôtel de ville avec son beffroi à bulbe du XVIème siècle. Au centre, étrange rénovation pour cette façade aux briques colorées en trompe-l'oeil et dont les enluminures de fenêtres sont décalées par rapport aux vraies ouvertures... On peut monter au beffroi de 56 mètres pour avoir une belle vue sur les environs, notamment le fameux tremplin olympique. En hiver, toute la région est dédiée au ski, mais on s'en rend peu compte avec presque 40 degrés fort peu caractéristiques ! Nous avons eu la surprise de voir passer une insolite parade de centaines de Vespa rutilantes. Les arcades des maisons se sont développées au XV et XVIème siècle pour libérer de la surface au sol. Maria-Theresien Strasse, bordée de maisons gothiques, baroques, haussmaniennes, au choix. Au fond, la colonne St Anne célèbre le départ des envahisseurs bavarois en 1703. Gourmandises régionales : pains d'épices en forme de coeur, chocolats, pâtes d'amande... et la bière bien entendu, dans des chopes kitchissimes. Ci-dessous la Hofkirche, avec le monumental tombeau de Maximilien 1er qu'il avait conçu lui-même, entouré d'une haie d'honneur de 28 statues représentant les ancêtres des Habsbourg... au sens large, puisqu'on y trouve même le roi Arthur ! Deux furent dessinées par Dürer. Le tombeau est si énorme qu'on construisit l'église exprès en 1553 (mais en fait, il est resté vide, l'empereur est enseveli ailleurs, c'était bien la peine). Max Premier a mal fini : mort d'une overdose de melon après quelques années où il ne se déplaçait jamais sans son cercueil, qui était aussi son confident. Ses voeux furent respectés à sa mort : cheveux tondus, dents brisées à coup de massue... chacun ses petits fantasmes. Vous noterez la brillance particulière à l'endroit stratégique de la statue de Rodolphe 1er à droite, une tradition voulant que les femmes le caressent au passage. Bon, facile de rester de marbre quand on est en bronze. Nous, on était là pour écouter la Sabbatina, des musiques de cour du XVIIème jouées au clavecin, orgue et "cornet à bouquin".
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