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| Autriche - Grossglockner Hochalpenstrasse | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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   Il y a aussi des parties optionnelles en pavés, mais sans réelle difficulté, comme celle menant à Edelweiss point, qui valent le coup pour les points de vue à couper le souffle sur les montagnes et les glaciers : panorama à 360°C sur des dizaines de sommets à plus de 3000 mètres.  Construite en seulement cinq ans, à partir de 1930, donnant de l'emploi aux chômeurs de la crise, c'est rien moins qu'un paradis pour les motards... Nous nous sommes levés avec le soleil pour éviter le gros de la fréquentation, et nous avons eu bien raison. Ce serait vraiment un crime que grimper ça derrière les hordes de camping-cars hollandais ; là nous l’avons eu presque pour nous seuls, à part quelques voitures vite larguées et des dizaines de cyclistes courageux ou masochistes, au choix. J’en avais littéralement des larmes de plaisir : pente assez douce, longues courbes régulières avec une parfaite visibilité, revêtement irréprochable, même des passages à 3 voies !   Non seulement les deux-roues sont très nombreux, mais aussi très variés : il y a de tout, même du (gros) scooter, MP3, des très anciennes comme une magnifique Indian Chief qui semblait sortir de l'usine. Et bien sûr, toujours les aménagements idéaux : casiers à blousons et casques, parkings sécurisés, panneaux de bienvenue... et même supports recouverts des autocollants de moto-clubs de l'Europe entière.   A près de 4000 mètres, le glacier Pasterze est le plus grand d'Europe... sauf qu'il semble avoir bien rétréci, d'après les témoignages de motards ayant fait le trajet il y a quelques décennies. Un musée très bien conçu retrace la construction de la route et expose une galerie de véhicules à 2 et 4 roues, parfois insolites. Mais guère plus que ceux qui organisent des ascensions de groupe : Vespas, anciennes, tracteurs ! Site de course renommé, certains faisaient même le trajet en hiver, et là c'est une autre paire de pneus. Il tombe 10 à 20 mètres de neige. Autrefois, la déblayer mobilisait 350 hommes pendant 70 jours. Aujourd'hui les moyens ont évolué, mais il faut quand même trois semaines.   Etonnante sculpture de bateau perchée sur le sommet, et marmottes nombreuses et pas farouches. Il y a aussi des bouquetins et des rapaces, mais pour les voir il faut prendre le temps de parcourir un des nombreux sentiers de randonnée qui partent de là. En descendant, de nouveaux ces amusants tunnels ajourés sur le flanc, qui de loin ressemblent à des fermetures-éclair géantes.  Un hélicoptère des secours venu repêcher un cycliste ayant fait une mauvaise sortie de route rappelle que nous sommes en montagne, avec ses dangers, et qu'il faut rester prudent. Un principe que les motards autrichiens appliquent certes à la lettre, roulant pratiquement tous à un rythme de sénateur. La route se poursuit au sud, nous partons maintenant vers Ljubljana. Cependant, pour les besoins du site, nous vous proposons de rester encore un peu en Autriche, que nous avons en fait retrouvée en fin de parcours. 
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