Riga - Août 2011

Vieille ville 1

Brivibas Piemineklis, construite en 1935 grâce à des dons venus de tout le pays, représente la liberté des Lettons, obtenue après un long combat... et pour une courte durée puisque les Soviétiques sont arrivés peu après - et ont déporté ceux qui osaient déposer des fleurs au pied de la statue. Aujourd'hui, cet obélisque blanc supportant la statue de Mère Lettonie, avec ses trois étoiles représentant les principales régions du pays, est fleurie chaque jours et gardée comme un symbole national.

Si les anciens remparts à la Vauban enserrant la vieille ville ont disparu, le parc Wöhrmann qui les remplace en partie depuis le 19ème siècle et la rivière où l'on se balade en gondole en ont gardé la forme, d'ailleurs regardez le plan sur la page précédente, c'est flagrant vu du ciel.

Livu Laukums remplace depuis la Seconde Guerre mondiale un quartier détruit par les bombardements. On trouve sur cette vaste place les maisons de guildes du temps de la Hanse (14ème siècle), quand les marchands faisaient la loi... un peu comme aujourd'hui. Joyeusement animée, avec tout plein de restos, elle offre aussi une forte concentration de stands d'artisanat à base d'ambre : bijoux, souvenirs, accessoires... Il y a aussi beaucoup de fleuristes, depuis les enseignes débordantes de plantes jusqu'à la grand-mère proposant les fleurs de son jardin sur un coin de trottoir.

Cette tour miroitante est un arbre de Noël original (Riga est la "capitale des arbres de Noël décorés", ce qui n'est pas donné à tout le monde). Très restaurées, les façades colorées et proprettes encadrent des boutiques sympa et la foule des touristes.

Parmi les nombreuses décorations de toits et de corniches, la maison au chat, Kaku maja, ci-dessous à droite, est particulièrement connue. Le riche marchand qui l'occupait avait orienté le dos de ce chat pour exprimer son ressentiment envers la guilde qui l'avait refusé.

La maison ci-dessus à gauche fait partie du groupe "des trois frères". Elle date du XVeme siècle et n'a que de toutes petites fenêres pour échapper à la "taxe sur la lumière qui se répand dans la rue" !

Ci-dessous à droite, le restaurant "Lido", décoré à l'ancienne. On s'y est régalé de cükg-grozino ar dorzeniem et de robarberu platsmaize, accompagné d'un kéfir. Pour savoir ce que c'est... allez-y.