| Malte - Mars 2011 | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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| La Valette 2 - Rues et commerces | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
 "Triq" = rue en maltais. Alors "Is-Suq" le marché ? Mais oui, le souk ! Le mélange italo-arabe est étonnant.       L'héritage anglais laisse des traces, outre la langue, comme ces immanquables boîtes aux lettres et cabines téléphoniques so british.   Malte et la Libye ont toujours entretenu des liens étroits, l'immigration libyenne est forte et les échanges nombreux. Nous étions au début du soulèvement contre Khadafi, ci-dessus manifestation à La Valette pour demander la paix. |
 Une des caractéristiques de La Valette, ces imposantes "auberges" parsèment la ville. Il y en a une par "langue", ou région d'origine des chevaliers. A la fois casernes, quartier général et hébergement, elles leurs permettaient de se retrouver entre compatriotes dans cette cité fondamentalement cosmopolite. Aujourd'hui, la plupart est transformée en hôtels de luxe ou surtout en bâtiments administratifs. Ainsi, l'auberge de Castille, ci-dessus, est devenue le bureau du premier ministre. Ci-dessous à droite, celle d'Aragon a été peu modifiée au cours des siècles et a presque conservé sa sobriété d'origine, quand ses soeurs ont pour la plupart cédé au faste (décadent ?) des siècles plus riches.
Ce n'est pas La Paz, mais ça penche ! A part les rues principales du centre, tout est en côtes, voire en escaliers.
 S'il y a bien entendu toutes les boutiques modernes de fringues et de télécom, on trouve encore au détour des ruelles des échoppes à l'ancienne, minuscules, tassées entre deux restos de chaîne, ou au contraire étalant leur marchandise dans une joyeuse pagaille, comme portées par le vent de l'Afrique si proche. Pour manger le choix est vaste (mais pas exceptionnel), avec notamment pas mal de vendeurs ambulants. Et sans surprise, l'iconographie à la fois romancée et dévoyée des chevaliers occupe la majorité des souvenirs à touristes, du plus mauvais goût au... encore pire ! Heureusement, le bel artisanat compense un peu.   Signe architectural emblématique, les balcons fermés ou bow-windows ornent la majorité des façades. En plus ou moins bon état, unis ou dépareillés, alignés ou étonnamment disposés, ils permettaient notamment aux dames élégantes de prendre l'air et de voir la rue sans pour autant s'exposer au soleil, préservant ainsi leur pâleur de bon aloi.    Ci-dessous, la petite pension Asti, où nous avons logé. Si nous pensions changer régulièrement d'hôtel comme on fait généralement, en fait Malte est si petite et l'offre d'hébergement si réduite que finalement, si on est bien quelque part, autant y rester et rayonner à partir de là dans le reste du micropays. Et là, nous étions plutôt pas mal. A titre indicatif, c'était 40 Euros pour deux la nuit, petit déjeuner inclus, et super bien placé a quelques minutes des remparts et de la gare des bus, tout en étant au calme dans le centre-ville.  |
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