Salamanque
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Côté moto
Pour les balades en ville, on laisse les valises au camping avec la tente, c'est tout de même plus pratique. Par contre être en voyage ne doit pas faire oublier les bases de prudence : toujours attacher la moto à un point fixe, si possible éloigné de la chaussée, avec éventuellement plusieurs anti-vol. Pas de la parano, c'est juste que ce serait dommage de gâcher les vacances par négligence.
















Camping
A quelques kilomètres de la ville, le camping était plutôt correct, avec des emplacements séparés par de la végétation et assez calme. En tout cas retrospectivement, c'est même le meilleur qu'on ait eu du voyage, bien que sur le coup il n'ait pas paru formidable. Les chats étaient sympas par contre ;-)


















































Côté moto
Impression curieuse en Espagne, confirmée sur plusieurs centaines de kilomètres, on roule pour moins cher qu'en France ou au Portugal ! Les autoroutes sont payantes, mais l'essence est 25% moins chère et... j'ai consommé près de 25% de moins qu'ailleurs, à charge, vitesse et conduite identiques. Je suppose que c'est lié au style de routes, et le carburant doit être de meilleure qualité donc plus efficace. On m'a rapporté des constatations similaires en Europe de l'est, comme quoi si nos "élus" voulaient vraiment faire baisser la consommation, il y aurait des solutions (moins rentables pour eux, certes).























Lien
Visitez aussi le très intéressant article "Pierres vivantes de Salamanque" et ses superbes photos sur le site Escomundo.
     Arrivée en fin de journée à Salamanque dont on nous a chanté les louanges. Nous nous posons au camping, montons la tente pour la première fois du voyage - sans trop s'emmêler les arceaux. Le soir même, première approche de la ville au coucher du soleil et dîner dans un bar à tapas. Il fait doux mais la température chute rapidement, la nuit sera même assez fraîche, qu'importe.

     Le lendemain matin, on attaque toujours en tradition avec d'excellents "chocolate con churros". Hombre, los chocolates españoles ! La cuillère y tient presque droite, et c'est un vrai régal. Avec ça, on est parés pour la journée, et ça tombe bien parce qu'il y a énormément de choses à voir.


     En descendant l'avenue commerçante en haut de laquelle on est garé, on débouche sur la Plaza Mayor du XVIIIème, réputée la plus belle place baroque d'Espagne. Ses arcades sont ornées de macarons et de blasons (voir la vignette en haut à gauche). Salamanque est le siège de l'une des plus anciennes universités d'Europe.


     A droite, la Casa de las Conchas, palais du XVème aux façades décorées de coquilles St Jacques. Ci-dessous à gauche, exemple des nombreux murs sculptés, notamment sur les pignons, qui participent à la très grande beauté de la vieille ville. A droite, San Marcos, petite église fortifiée à la forme cylindrique originale. Encore dessous, la magnifique Casa de las Muertes de style plateresque.



     La Vieille Cathédrale romane est encastrée contre la Nouvelle construite du XVI au XVIIIème. Cet énorme ensemble gothique, renaissance et baroque est spectaculaire et impressionnant (ouh là, que d'adjectifs ! Mais c'est justifié). Nous l'avons visité jusqu'en haut des tours, offrant une belle vue sur la ville et des salles d'objets religieux, ainsi qu'une exposition bien faite sur le terrible tremblement de terre de 1755 qui l'avait gravement endommagé, comme toute la ville.


     Les voûtes sont particulièrement belles, s'élevant à des hauteurs vertigineuses, avec des coupoles polychromes et sculptées. Les chapelles offrent une profusion d'azulejos et d'autels baroquissimes croulant sous l'or et les statues sanguinolentes.




     Sur les rives du Tormes, la Casa Lis couverte de vitraux, rêve d'un collectionneur qui s'est ruiné pour elle, aujourd'hui musée d'art déco. Là encore hélas, fermé le jour où on y était, dommage.


     Après une deuxième nuit à Salamanque, on reprend la route du sud vers Seville. Malheureusement, peu avant l'étape à Cacerès, les flics de la route espagnols ont brillamment démontré qu'ils étaient aussi obtus et racketteurs qu'ailleurs. Deux PV tombent à une demi-heure d'écart, injustifiés et, surtout le deuxième, théoriquement irrecevables. En France j'aurais porté l'affaire au tribunal, un tel abus de pouvoir étant intolérable. Mais là, sur le bord de la route, face à la bêtise policière qui se fiche totalement du bon sens et de la compéhension, pas d'autre choix que payer cash. Pour ne rien arranger, pendant la deuxième verbalisation un camionneur s'est arrêté pour dénoncer le comportement d'autres usagers, style pas de ceinture ou roule trop vite, tandis que le pandore notait consciencieusement la description des véhicules. Ecoeurés par cette attitude et privés du budget pour le crochet par l'Andalousie, nous avons planté là l'Espagne et filé plein est vers le Portugal. Hasta luego, messieurs les flics, et merci pour votre accueil. Dire qu'en plus, c'était la journée mondiale du tourisme...

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