BIKANER

La ville - La forteresse - Bikaner by night - Deshnok
 


C'est beau une Bikaner la nuit. Les lampes crues et les phares des motos jettent des lueurs mystérieuses sur les façades ciselées et peintes à fresque des anciens havelis plus ou moins bien conservés. Parfois, au hasard d'une porte entrouverte, d'une fenêtre à la bonne hauteur, on aperçoit de magnifiques plafonds à caissons et des autels familiaux.





C'était donc la saison des mariages, car la moins chaude et la plus propice astrologiquement parlant. Tous les soirs, dans toutes les villes, on croisait des défilés nuptiaux : le marié coiffé d'un turban, monté à cheval et accompagné d'un enfant, les invitées dans leurs saris les plus éclatants, et de quoi faire le plus de bruit possible : chars construits à base de vieilles jeeps et chargés de haut-parleurs à en faire pâlir les accros du tuning extrême et/ou fanfare en grande tenue. Pour éclairer tout ça, des porteurs de torches et de lampadaires ambulants, le tout relié par des fils d'un bout à l'autre du cortège jusqu'à une voiture-batterie en queue. Cette fois, les invités peuvent vraiment dire "Le lampadaire, c'était moi." (cf les Inconnus)



La nuit n'est pas une raison pour fermer boutique, et les petites échoppes restent ouvertes très tard, ajoutant au charme quasi médiéval des ruelles.