PUSHKAR La ville - Ghats et temples - Le marché
	Pushkar évoque le Katmandou d'aujourd'hui, et ce n'est pas un compliment, tant l'une comme l'autre ont sacrifié leur âme, non pas aux dieux, mais aux touristes soit-disant baba cool. Le centre ville est une succession ininterrompue de magasins de fripes, de bibelots, de bijoux de pacotille, de cyber-cafés, de tatoueurs-pierceurs, et surtout d'un nombre impressionnant de restaurants typiquement indiens : pizzeria libanaise, soupes chinoises au fromage de Hollande, fast-food casher, german bakery, pseudo-japonais, hamburgers végétariens, Tex-Mex, salons de thé à l'européenne, quelques thalis tout de même... Les rues sont très animées, beaucoup de pélerins, de Sikhs, quelques saints hommes n'ayant pas fumé que du tabac, et des cohortes de routards dont certains pas mal destroy. Et on avait dit molo, sur le destroy. La ville a beau être toute petite, il suffit de s'éloigner de quelques rues pour retrouver des commerces plus traditionnels, comme les ferblantiers, et plus aucun touriste. En continuant, on est tout de suite dans le sable du désert. On a bien entamé l'ascension d'une colline surmontée d'un temple, mais un orage nous a fait rebrousser chemin sous la pluie. Comme quoi, contrairement à une idée reçue, il peut pleuvoir en dehors de la mousson.