Jolie boîte aux lettres Erasme et Holbein, enfants du pays Soubassement d'une échauguette de l'hôtel de ville Lucius Munatius Plancus, fondateur de Bâle Fontaine dans l'Hôtel de Ville Gargouille en forme de singe dans l'Hôtel de Ville Statuette incongrue d'un éléphant sur la cathédrale Le dragon terrassé par St Georges (ou pas) se retrouve souvent dans la ville. Encore un dragon... Squelette d'oiseau (autocollant) dans la majestueuse poste

BÂLE L'histoire de la ville helvétique de Bâle est si ancienne et riche qu'on vous suggère si cela vous intéresse de consulter directement par exemple son article sur Wikipedia. Sachez néanmoins qu'elle a été fondée sur un site celte par Lucius Munatius Plancus en l'an 44. Appelée Basel en allemand, elle présente la particularité d'être sise au confluent de trois pays, et son agglomération s'étend aussi en France et en Allemagne. Il est d'ailleurs amusant de changer de pays (et même de quitter l'Union européenne) d'une rue à l'autre depuis St Louis. En quelques pas, les panneaux publicitaires, les noms des magasins et des rues sont en allemand. L'Hôtel de Ville (ci-dessous) du XIVème a été souvent remanié. Il fut décoré dans les années 1900, dans un style mêlant l'"historisme" et l'art nouveau. Le résultat est extrêmement coloré et l'intérieur tout aussi bien ornementé. Le bâtiment abrite le gouvernement du canton de Bâle ainsi que la mairie, mais on peut y entrer, gagner tout un réseau de cours intérieures et atteindre son toit aux tuiles vernissées multicolores. Ci-dessus à droite, un exemple des superbes plafonds voûtés et peints. A gauche, une fresque de Heinrich Altherr, datant de 1942-46. Ci-dessous, un petit air d'Andalousie, avec les nombreux moucharabiehs en fer forgé. La vieille ville regorge de magnifiques grilles ouvragées, où la moindre pique est prétexte à motifs floraux compliqués. De nombreuses maisons portent fièrement leur date de construction au-dessus de la porte : 1401, 1403... ça, c'est du développement durable. Commencée en style roman en 1019, la cathédrale en grès rouge de Bâle, partiellement détruite par le tremblement de terre de 1356, fut terminée en gothique en 1500. Elle devint le siège du concile de Bâle. À cette occasion, le duc de Savoie Amédée VIII fut élu comme antipape sous le nom de Félix V (antipape, on adore le mot, surtout pour un pays devenu protestant !). A l'origine siège épiscopal, elle est aujourd'hui une église protestante où se trouve la tombe d'Érasme. Ci-dessus, vue sur la Bâle moderne, où siègent de nombreuses industries pharmaceutiques. Ci-dessous, à Saint-Louis (côté français, donc), le récent pont piéton relie l'Allemagne, permettant d'y faire ses courses un peu meilleur marché qu'en France. < Page précédente      Page suivante >