Alta rocca et Porto Vecchio





Après quelques minutes de nationale côtière jusqu’à Solenzara, on bifurque à nouveau vers la montagne. Route absolument superbe, chaussée impeccable, panoramas magnifiques bien que fort difficiles à prendre en photo (on ne peut pas s’arrêter en vrac même à moto, trop étroit). Col de Larone, puis de Bavella avec ses aiguilles impressionnantes.



Il y a beaucoup de circulation à moto, à vélo, en voiture, en camping-car et même en énorme bus de tourisme, mais tout le monde est concentré sur les parkings, curieusement (et heureusement) la route elle-même est bien dégagée.





Etape à Zonza, sympa mais dommage que son petit musée de la Résistance soit fermé. Elle a été très active par ici. Quelques blindés allemands abandonnés ont servi un moment d'engins agricoles, tant qu'ils ont bien voulu fonctionner.



Achat de cartes postales et emplettes pour pique-nique qu’on fait un peu plus loin, dans une forêt de pins près du lac de barrage de l'Hospedale. Attention aux aiguilles, ça glisse !





On veut passer par le Castellu d’Araghju, mais la route n’y monte pas et on n’a pas le courage de se faire deux heures de marche très raide, surtout que le ciel se couvre et commence à gronder.



On espère que le ciel va se dégager mais c'est fluctuant. A droite un ancien bunker sur la côte.



En arrivant tôt à Porto-Vecchio, la chambre n’est pas prête, du coup on repart et c’est là, bien sûr, que des trombes de pluie nous tombent dessus, on dirait la mousson ! On se réfugie au supermarché faire nos courses, en sortant il ne pleut plus mais l’humidité est délirante. Un tour à Porto-Vecchio même, la vieille ville n’offre vraiment rien, on ne pose même pas le pied au sol, juste un tour sur le port, l’air est étouffant. L'hôtel était le Domaine De Caranella qu'on déconseille franchement : très défraîchi, pas pratique, et pas à la hauteur de ce qu'on attendait pour une des seules nuitée en "vrai" hôtel que l'on a fait.



Ce qui est très joli en revanche, ce sont les baies et plages au sud de la ville, qu'on longe le lendemain matin, sous le grand soleil revenu. Premier arrêt sur la plage de Santa Giulia, avec d’un côté une petite marina, de l’autre une superbe plage de sable blanc aux eaux transparentes. En effet, même sans être fan de plages, il faut admettre que celle-ci est vraiment superbe ! On est vraiment tentés de piquer une tête mais la perspective de passer ensuite la journée pleins de sel et de sable sous les vêtements de moto est moins attrayante, du coup on verra plus tard et on reprend la route du sud.