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Calvi et la Balagne Le matin venu, un bel orage éclate à l’instant où on monte en selle. Tant qu’à faire, on part quand même, mais vraiment au ralenti, la route vers le nord est tortueuse le long de la falaise, traîtresse sous la pluie battante et les rafales de vent, sans muret ou presque, ça n’incite pas à mettre du gaz ! On est complètement trempés, mais bientôt la pluie se calme et le ciel se dégage peu à peu. Finalement, on va mettre quand même toute la matinée pour atteindre Calvi, sur une route mouillée et pas toujours en très bon état, mais qui offre parfois de superbes points de vue sur la Balagne ou des criques. Ci-dessous la péninsule de la Revellata, qui sert de décor au livre "Le temps assassin", que Stéphanie était en train de lire pile quand on y était. Dernière pause à l’église Notre-Dame de la Serra, qui offre un panorama vraiment superbe sur Calvi en contrebas, avec sa citadelle dans un rayon de soleil. La vierge sur son caillou a un beau point de vue ! De nombreux rochers sur la route d'accès ont des formes torturées, étranges, parfois expressives, difficile de croire que c'est naturel. Ville sympathique et animée, on fait un super déjeuner corse sur le port : burger au cochon de lait confit (un régal), bonne soupe de poissons de roches, croustillant de sanglier et dessert aux châtaignes, ça change agréablement de nos sandwiches et salades basiques. Stépanie m’offre une sortie plongée en mer, merci chérie ! 14H3O RV au bateau, on partage le canot vers la pointe de la Revellata avec trois Belges mais j’ai un moniteur, Jean-Luc, super sympa, pour moi seul. Découverte du gilet gonflable que je n’avais pas encore utilisé pour contrôler la flotaison, le reste de la technique me revient rapidement et tout se passe impeccablement bien, plein de jolis poissons, mais aussi oursins, étoiles de mer, quelques petites méduses. Un très bon spot de plongée. Ceux qui ont leur diplôme plus avancé peuvent descendre plus profond notamment pour explorer une épave de bombardier. C'est déjà le dernier jour... nous serons ce soir de retour à Bastia, mais vu les distances très réduites nous avons le temps de faire un bon tour de la Balagne. On grimpe à nouveau dans les collines, ça faisait longtemps. Petit passage à Calenzana avec ses églises face à face. Sant Antoninu, perché sur son éperon, est absolument adorable, sans doute le plus joli village qu'on ait vu en Corse. Touristique à raison, avec ses ruelles pentues, son étonnante unité architecturale, sa vue vertigineuse sur les vallées alentour, c'est une étape incontournable. Beaucoup plus moderne, vaste et bétonnée, l'Île Rousse est une station balnéaire qui semble plutôt agréable, avec une belle plage et son petit train qui longe la côte. Le coeur de la Balagne est un vaste maquis impénétrable et protégé - qui a bien failli servir de site d'essai de bombes nucléaires dans les années 1960, mais sauvé de justesse (au détriment de Mururoa). Dernier arrêt, Saint Florent, si près des vagues qu'il semble posé sur l'eau. On re-traverse la base du Cap Corse à travers les vignes, et retrouvons Bastia qui semble déjà familier, où nous attend le ferry pour rentrer. | ||