Conclusion





Ce furent dix jours vraiment super, un régal de motard, de belles découvertes, et avec ce qui semble un compromis parfait entre la météo globalement parfaite (à deux orages près) et une fréquentation très raisonnable. Il n'y a qu'à certains hauts lieux touristiques comme Bonifacio ou au Cap Corse que l'accès aux villes et aux parkings a été un peu compliqué, encore qu'avec la moto on s'en sort toujours. Mais en haute saison et en boîtaroues, il paraît qu'on attend parfois des heures sans avancer. En tous cas, il faut vraiment se méfier non seulement des autres conducteurs, locaux rapides comme visiteurs au ralenti, les uns comme les autres semblant incapables de tenir une trajectoire. Sans oublier les bestioles de tout poil planquées dans les bas-côtés. Pas le moment de claquer un chrono !





Un mot sur l'accueil, la réputation des Corses étant parfois un peu... controversée. Nous n'avons jamais rencontré autre chose que cordialité, sympathie et sourires. Certes la haute saison était terminée, nous ne faisions que passer et la moto est toujours un bon moyen de rapprocher les gens. Mais il est indéniable que des signes sont souvent visibles du rejet des français du continent (IFF, AFF : I Franci Fora, A Francia Fora, les Français/la France dehors), des touristes en général et des Arabes en particulier. Dans ce contexte, le drapeau à la tête de Maure décapité prend une symbolique particulière. Sur pratiquement TOUS les panneaux, le nom en Français (ou orthographié à l'italienne) est tagué pour ne garder que le nom corse. En tous cas, en tant que simples visiteurs, ça n'a pas entaché ce séjour très chouette, qui nous était recommandé depuis longtemps et que nous recommandons chaudement à notre tour.