Côte ouest et Porto





A l'origine, la petite ville de Porto était simplement la marine d'Ota qu'on a vu dans la montagne en arrivant. Aujourd'hui, c'est une toute petite station balnéaire bien agréable, lovée autour de sa baie, avec l'inévitable fortin, une plage de cailloux et une poignée de maisons.








Notre petit hôtel motard est désert et fermé quand on arrive, et encore quand on y revient après avoir visité la ville. Pas grave, on enchaîne avec la principale attraction d'ici : les Calanques de Piana. L'aller-retour par la route jusqu'au village de Piana, dans la luminosité idéale de la fin de journée, restera comme un super souvenir motard !



Les cochons sur la route, c'est traître. Les touristes qui coupent les virages, c'est vache. Les Corses qui foncent sur les sentiers, c'est chaud. Alors que dire des cars de touristes, théoriquement interdits sur les petits routes, qui déboulent en prenant toute la chaussée ? Il faut parfois se jeter dans le bas-côté - quand il y en a ! - pour les laisser passer. Mais pas de quoi nuire à ce magnifique paysage.







Le village de Piana est un peu endormi mais mimi, avec des cultures en terrasse, des pâturages en bord de falaise et une vue superbe.









L'hôtel est toujours désert quand on revient, alors on va voir un voisin qui appelle le patron et c'est à la bonne franquette : on entre quand même, on prend la clé tout seuls, on se débrouille. Il n'y a personne d'autre. Décidément, la saison touristique se termine de façon abrupte ; on a bien fait de choisir septembre.