Samarkand - Registan
  • Introduction

  • Tashkent

  • Moynaq & mer d'Aral

  • Forts du désert

  • Khiva

  • Boukhara 1 - 2

  • Samarkand 1 - 2 - 3

  • Portraits 1 - 2 - 3

  • Artisanat

  • Portes

  • Transports

  • Nasr Eddin Hodja

  • Coton

  • Conclusion










































































































































    Les colonnes en bois suivent toutes le même principe, avec une fausse boule à leur pied, donnant un côté léger et un peu équilibriste aux auvents et aux toits.






































































  • S'il est un nom mythique en Asie Centrale, c'est bien celui de Samarkand. Cité de légende évoquant les caravanes chargées de soie et de trésors, les raids barbares et les empires gigantesques, on l'approche avec un peu de méfiance. Mille et un ans plus tard, que reste-t-il du mythe ?

    Grandes avenues modernes, voitures électriques, immeubles... et puis au détour d'une avenue, se dresse le Registan. Ah oui. OK. Tout n'est pas perdu... ou en tout cas bien retrouvé.



    Trois bâtiments principaux encadrent la grand place, le Registan, toujours bâtis sur le même plan mais avec des décors différents, rivalisant de finesse et de grandeur. Dans celui de gauche, c'est une débauche de mosaïques or et bleu, qui font quand même très neuves, mais dont on veut bien croire qu'elles sont représentatives de la splendeur passée. Il faut dire que les siècles n'ont pas épargné la cité, entre les raids et pillages, les guerres ou encore les tremblements de terre, dont certains ont eu leur épicentre en plein centre ville. C'est Lenine qui a fait entreprendre les premières rénovations, sauvant les plus beaux vestiges, quitte à sacrifier les quartiers populaires.

    La plupart des touristes qu'on y croise sont des locaux, tout aussi ébahis que nous.



    "Tilla Kari", le nom de cette madrasa, signifie "couverte d'or". Achevée en 1659, elle étincelle au point de faire pâlir les dorures de Versailles ! Un peu comme dans la cathédrale de Victoria, à Malte, ce n'est pas un vrai dôme, mais une illusion d'optique très maîtrisée.



    Ci-dessus avec les tigres-lions et les visages, incongrus sur un bâtiment islamique, c'est la madrasa Chir Dor. A la grande époque, la vaste place était recouverte de sable... pour mieux éponger le sang des exécutions qui avaient lieu par centaines. Ces madrasas où l'on étudiat le Coran, l'astronomie, les mathématiques, la philosophie et la littérature étaient les plus grandes universités d'Asie Centrale. Quel contraste entre la cruauté des moeurs et la culture la plus raffinée !





    Ci-dessus avec sa galaxie, Oulough Begh, construite en trois ans seulement à partir de 1417. Les carreaux géométriques qui recouvrent ces bâtiment s'appellent des girikhs. Certains policiers de faction proposent discrètement aux touristes de monter aux minarets contre un backchich.