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Il n'y a pas à dire, on est drôlement bien dans notre petit campervan, même si on a dû le changer deux fois pour des pannes (bah oui, c'est un Fiat). Mais le loueur United a été parfaitement efficace et gentil, et les remplacements quasi-immédiats. Les camping-cars de toutes tailles restent l'un des principaux moyens de déplacement touristique en Nouvelle-Zélande : du monospace avec simple couchette au camion-maison pour huit personnes, il y en a partout ! Ce n'est pas que les hôtels et B&B manquent, mais le camping s'accorde très bien avec les grands espaces et la liberté incomparable qu'on ressent dans ce pays.

Cela permet aussi de voyager à l'économie, car pour à peine plus que la location d'une voiture, le camping-car comprend le transport, l'hébergement, la restauration (toujours moins cher de faire les courses au supermarché plutôt qu'aller systématiquement au restaurant), et l'autonomie suffisante dispense même la plupart du temps de payer un camping (même s'ils sont presque toujours abordables et absolument nickel).






Comme la première fois, le Ducato que nous avons choisi nous semble le compromis idéal : assez grand pour manger, dormir très confortablement et disposant d'une salle d'eau, il reste assez petit et maniable pour ne pas poser de soucis en ville et prendre des pistes à peine damées. A noter qu'il en existe une version légèrement rallongée disposant d'un troisième lit pour un enfant ou un adulte pas encombrant.

Ci-dessus, étape sous un énorme Pohutukaua vers Hicks Bay.



Un frigo, deux plaques au gaz et un plan de travail escamotable suffisent à Liliane pour bricoler de bons petits repas et des petits déjeuners qui font le régal des auto-stoppeurs occasionnels (bonjour notamment à Vincent d'Amsterdam, Augusto d'Argentine, Klaus d'Allemagne, Jeremy de Nouvelle-Zélande...). Quand on passe la nuit dans un camping, ce qui arrive quand même une fois tous les quelques jours pour les pleins d'eau et d'électricité de l'ordinateur et de l'appareil photo - et accessoirement prendre une douche avec plus de place que la mini-cabine - et qu'on est donc reliés au secteur, on dispose en plus, quel luxe ! du micro-onde, de la bouilloire électrique... et du chauffage !

Chauffage, soit dit en passant, qui peut s'avérer utile à partir d'avril car, saisons inversées obligent, on entre dans l'hiver. Et en montagne ou dans le sud, les nuits peuvent être frisquettes.



Le soir venu, tandis que les auto-stoppeurs éventuels montent leur tente, la table devient le sommier du lit, les dossiers se font matelas, et on récupère les oreillers et la couette au-dessus de la cabine. Il ne reste qu'à tirer les rideaux...


Un mot sur les ciels nocturnes, éblouissants. Hémisphère sud, ciel parfaitement pur et dégagé, aucune source de lumière parasite... La voie lactée se dessine comme un décor peint sur le velours de l'infini.