
Retour avec plaisir sur la péninsule de Banks, plus précisément à Akaroa (page du premier voyage).
Cette fois, on a fait un tour en mer pour observer divers animaux, et surtout des "Hector Dolphins" - l'objectif, si possible, étant de nager avec eux
(comme à Kaikoura la première fois).
Mais ce sont des animaux sauvages, sans appâts ni aucun dressage, et tout dépend donc de leur humeur. En l'occurrence, pas très joueuse. Deux-trois
couples ont fini par se montrer mais sans s'attarder, le temps qu'on se mette à l'eau, ils ont fait quelques tours avant de disparaître.
Loin de l'expérience extraordinaire et inoubliable de Kaikoura, mais sympa quand même.

L'eau n'étant qu'à quelques degrés, même à la sortie de la baie abritée (les courants arrivent tout droit de l'antarctique), on est équipés de combinaisons
adaptées, remarquablement efficaces... une fois passés les premiers instants. Mais à l'air libre, qu'est-ce que ça serre ! On a fait cette balade avec l'équipe de
Black Cat Cruise, très gentille, et qui a même remboursé une partie de l'excursion
puisque les dauphins n'ont pas vraiment coopéré. On a cependant aussi croisé des dizaines de cormorans, quelques goélands
(ci-dessus à gauche), et même des blue penguins (au centre) dont on a visité une colonie à Oamaru.
Un sanctuaire pour les mammifères marins a été mis en place dans la péninsule en 1988, car les dauphins d'Hector sont menacés d'extinction, en particulier
à cause de la pêche au thon, dont les filets les noient. Cette espèce, également appelée Dauphin de Nouvelle-Zélande ou Dauphin à front blanc,
est la plus petite des dauphins de mer. Il n'en reste que quelques milliers, dont environ 300 près d'Akaroa, et leur survie est préoccupante. Une partie des bénéfices
des différentes attractions touristiques, de nage ou d'observation, est destinée à leur sauvegarde.

Fondée par des Français en 1840, Akaroa garde quelques traces folkloriques de son héritage.
On y travaille très finement le paua (nacre) avec la machine compliquée ci-dessus, et c'est un centre
unique de production de superbes perles bleues.


Ci-dessus à droite, ce n'est pas un gros plan sur un tableau de Turner, mais le ciel au coucher de soleil sur la baie.
Pour notre dernière nuit sauvage, on a suivi la petite route qui serpente par l'intérieur de la péninsule et offre des points de
vue sublimes sur les inombrables baies et anses. On a campé sur le premier endroit assez dégagé et plat... mazette, quel décor devant
les fenêtres ! Dernier lever de soleil psychédélique, ci-dessous, depuis le lit.

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