Compagnons de routes habituels : ce bon vieux Guide du Routard, à choisir aussi récent que possible vu l'évolution rapide des prix et des situations. Indispensable aussi, d'autant qu'il n'y a guère de choix en ce domaine, la carte Michelin n°742.


Ferry pour Tanger


30 heures de bateau pour Tanger, c'est long ! Surtout quand on voyage à l'économie, sans cabine. Et dans les fauteuils, rien n'est fait pour le confort des passagers : rien pour ranger ses affaires, impossible de s'allonger confortablement même quand il y a de la place, lumières a giorno toute la nuit, sanitaires en sous-nombre et constamment sales et inondés, aucun système de divertissement, snack hors de prix et pas terrible, sans compter les dizaines d'enfants qui courent et braillent jusqu'à deux heures du matin sans que personne leur dise quoi que ce soit (sauf nous, et ça a marché, ils n'attendaient que ça les gosses !).

Bref, pas la joie, ça ne valait pas la traversée vers New York sur le Queen Elizabeth II qu'on a faite il y a quelques années ! Mais bon, le temps a fini par passer, on a lu, écrit, regardé nos films sur l'ordinateur, et même réussi à dormir quelques heures.



Passage du détroit de Gilbraltar, tout aussi calme que le reste de la traversée (ouf, dit Liliane). Du port de Tanger, l'Espagne paraît toute proche, c'est d'autant plus poignant quand on pense aux centaines de candidats à l'Europe qui se noient pour atteindre un Occident utopique et de plus en plus froid et fermé.




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