Etape un peu forcée par la météo à l'Auberge de Jafaar, mais ce fut le plus mauvais rapport qualité/prix de notre voyage, on ne conseille pas !

























































































































































Gorges du Ziz



La route généralement bonne et bitumée, parfois... moins, plonge vers le grand sud entre Atlas et désert. Des villages basiques émergent des caillasses, des gens passent à dos d'âne ou à pied, et si le moindre point d'eau fait naître des bribes de végétation, on se demande quand même de quoi vivent les habitants.




La vallée est également parsemée de nombreux ksars aux enceintes de pisé plus ou moins restaurés ou en ruines. Ces villages fortifiés devaient protéger tant des pillards que des vents de sable. Aujourd'hui, les plus beaux accueillent surtout des hôtels de luxe.


Ci-dessous, le lac artificiel du barrage sur le Ziz Hassan-Addakhil jette une note de bleu dans ce paysage intégralement brun.



L'oued Ziz a creusé une large faille dans le plateau calcaire. De longues boucles tapissées de palmiers serpentent à l'abri du canyon invisible de loin. L'oasis du Tafilalet est la plus vaste du Maroc (700 000 palmiers dattiers, menacés par la sécheresse et un parasite), empruntée jadis par les caravanes du sud.



Er-Rachidia, ci-dessus, construite au début du XXème siècle, servait de base à la Légion étrangère. Ses larges avenues quadrillées à l'américaine, ses bâtiments militaires et universitaires impeccables, sont assez incongrus dans cet environnement minéral. Bien qu'assez froide de prime abord (enfin, pas le climat !), la ville dégage une impression de modernité.


A quelques kilomètres au sud, la Source Bleue de Meski était une oasis sacrée pour les nomades. C'est théoriquement toujours le cas... mais c'est aussi devenu la piscine municipale d'Er-Rachidia, avec plongeoir, chlore et gamins surexcités. L'oasis est très belle, avec quelques magasins aux vendeurs un peu collants, et la baignade était vraiment tentante ! Mais pas une femme dans l'eau bien sûr, et Liliane ne s'y voyait pas non plus.


Ci-dessous à gauche, la source elle-même, dont le niveau est surveillé de près. A droite, un ksar particulièrement impressionnant sur une hauteur près de la source-piscine.



Dès qu'on quitte les lits des oueds, plus rien ne pousse, avec la couleur des roches ça fait un peu Mars ! La route descend vers Erfoud, rectiligne jusqu'à l'horizon, bien difficile d'y garder une vitesse limitée.



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