Casablanca



Fondée au VIIème siècle, "Casa" est aujourd'hui le pôle économique du royaume. La cité s'est surtout développée au XIXème siècle grâce au commerce avec la France et l'Angleterre. Grande ville délaissée par les touristes, elle déroule ses larges avenues bordées de magasins de mode et de luxe, et donne une image bien éloignée des clichés du Maghreb.



Les immeubles art-déco tombent souvent en décrépitude, au profit de constructions en béton moderne. Dommage, car ce serait un patrimoine à conserver... Ci-dessus à droite, LA tour de bureaux "Twin Center".



On a voulu longer les remparts le long de la côte pour rejoindre la mosquée Hassan II, mais ce n'est pas une bonne idée ! On marche des kilomètres entre la digue, le port industriel et d'interminables chantiers d'immeubles de luxe d'un côté, et les murailles ininterrompues de l'autre. Casablanca se rêve déjà ville lumière, moderne et scintillante... Il faudra voir quand ce sera fini, alors.



Seule mosquée en activité accessible aux non-musulmans, mais contre un ticket à 12 Euros qui nous a dissuadés, Hassan II est la plus grande mosquée du Maghreb. Inaugurée en août 1993, construite par le groupe Bouygues pour un budget d'un à deux milliards de dollars, son minaret s'élève à 200 mètres au-dessus des bidonvilles, qui commencent seulement à être remplacés par des immeubles modernes.



La salle de prière peut accueillir 25.000 fidèles et son parvis 80.000. En l'occurence, il servait de terrain de jeu aux enfants des visiteurs. Tout cela est gigantesque, certes, même un peu trop, mais peu séduisant et sans grande finesse. Des mosquées bien plus modestes et bien moins dispendieuses sont beaucoup plus belles, du moins à notre avis. Pour en savoir plus sur ce bâtiment et ses impressionnants choix techniques, voir par exemple sa fiche Wikipedia.




Le soir en bord de mer, à côté de la mosquée, c'est LE lieu de promenade des jeunes gens et des familles. Gare aux gamins pickpockets pas toujours discrets et qui se font taper dessus par les ménagères en colère, sous le regard impassible des flics. Retour par la médina, restée vivante, mais un peu tristounette en comparaison de celle des villes touristiques. Il faut dire, le temps maussade et lourd n'aidait pas.




Le contraste est grand avec la Villa des Arts, installée dans une belle maison art-déco de 1930, qui présente des oeuvres contemporaines.



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