Salle de bain bien placée dans le concours permanent de malpratique que les hôtels semblent se livrer à ce propos : Jamais rien pour poser ou accrocher les affaires, au sec, le pommeau de douche au-dessus des toilettes, pas d'eau chaude malgré l'encombrant ballon dans le passage...







































Pour petit-déjeuner, nous recommandons la "Pâtisserie des Princes", rue Bab-Agnaou.





















Une recommandation du Guide du Routard est toujours prisée, au point qu'un restaurant cité en exemple voit parfois son nom plagié par tous ses confrères, et de fausses plaques fleurissent un peu partout. Edition récente et esprit critique requis pour limiter les arnaques.





















Certain(e)s touristes ont des comportements et des tenues vraiment inappropriés, au point que certains restaurants ou lieux publics doivent leur rappeler. Les vacances ne signifient pourtant pas abandon de tout respect d'autrui...























































































































































Marrakech 1 - La médina



Marrakech a conservé dix kilomètres de son enceinte du XIIème siècle. Hautes de 6 à 9 mètres pour une épaisseur de 1,5 à 2 mètres, ces murailles en pisé d'argile et de chaux, parsemées des traditionnelles encoches d'échafaudages et de deux cents tours, sont impressionnantes. Le minaret de la Koutoubia, la "mosquée des libraires", date également du XIIème siècle. Monument emblématique, haut de 77 mètres en comptant la flèche, il est surmonté de quatre boules dorées dont diverses légendes racontent l'origine.


On a trouvé le petit hôtel Afriquia, bien situé et plutôt calme. Son patio décoré de mosaïques aux faux airs de Gaudi était plutôt agréable, mais attention, les prix à Marrakech sont proportionnellement plus élevés qu'ailleurs. Dommage qu'on l'ait su trop tard, mais on aurait pu garer la moto dans la cour pour moins cher que le parking public.

La célèbre place Jemaa el Fna ("Assemblée des Trépassés", ou "place du néant", en mémoire des exécutions qui y avaient lieu) est une vaste étendue pavée dont l'intérêt réside dans son animation nocturne : à partir de 19H, tout un écosystème touristique se met en place, à base de restaurants ambulants, de vendeurs de jus de fruits, de musiciens et amuseurs divers, tatoueuses de hénné, montreurs de serpents, d'ours ou de singes (ci-dessous à droite), vendeurs de grigris... et touristes en pagaille !


Si ce lieu a longtemps été réputé pour son authenticité, aujourd'hui tout est bien propre, numéroté, électrifié, sécurisé... On est gentiment alpagué par les rabatteurs des restaurants qui proposent des petites portions à prix assez correct de brochettes, soupes, desserts, fruits de mer, et bien évidemment de couscous et de tajines. On entend toutes les langues d'Europe et d'ailleurs, mais il reste une clientèle marocaine qui permet d'éviter de justesse le côte entièrement "parc d'attraction". La place a été classée "Patimoine oral de l'humanité" pour ses conteurs et musiciens. On avoue les avoir surtout trouvé agressifs quand on a le malheur de les écouter ne serait-ce que trois secondes sans lâcher systématiquement quelques pièces...



Derrière la place s'étend la médina, qui couvre tout de même 600 hectares. Disons-le tout de suite, il faut vraiment s'enfoncer loin pour fuir les cars de touristes qui se font escroquer de façon impressionnante. Ne dit-on pas "Marrakech-Arnakech" ? En se conditionnant à ne RIEN acheter malgré les tentations permanentes, et en se perdant sans but précis, on peut apprécier des rues intéressantes, des échoppes pleines de couleurs et de vrais artisans.





















La médina comporte 135 foundouks, ou caravansérails, comme celui ci-dessus à gauche. Ils sont restaurés, mais heureusement pour améliorer les conditions de vie des habitants, pas pour y caser de nouveaux hôtels de luxe. Les marchés offrent une accumulation de marchandises assez hallucinante, on a l'impression qu'ils ont du stock pour les décennies à venir !



La vieille ville n'est pas QUE des rues surchargées de magasins, il y a aussi l'habituel dédale de ruelles et de passages couverts où on se perd copieusement, rien ne permettant de deviner si après plusieurs tournants tout finira en impasse ou rejoindra au contraire un grand axe.


De nombreux artisans travaillent souvent dans de minuscules échoppes : tailleurs, recyclage créatif des pneus (ci-dessus au centre) donnant naissance à toutes sortes d'objets usuels, ferronniers, potiers, et beaucoup de travailleurs du cuir avec toutes les étapes depuis le tannage des peaux (ci-dessous à gauche) jusqu'à la fabrication de milliers d'accessoires de mode...




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