Dans toutes les villes, les avenues principales portent le nom des derniers rois : Hassan II, Mohammed V, et Mohammed VI pour les plus récentes.





















































































































































Les noms des rues sont généralement écrits dans les deux alphabets... quand il y a des noms de rue !































Les rues sont si étroites que les livraisons ne peuvent s'y faire qu'en deux-roues ou, plus souvent, à dos d'âne ou de mule.






























De nombreuses maisons n'ont pas encore l'eau courante, mais les médinas offrent toujours des fontaines publiques.





























Pour faire le café marocain : mettre un peu de concentré de café super fort au fond d'un verre, beaucoup de lait par dessus, plein de sucre, et c'est délicieux !






























Elle est partout ! La Vache qui rit est disponible en nombreuses déclinaisons, jusque dans la moindre petite épicerie de village. C'est même souvent le seul fromage qu'on trouve.

Tetouan



Située sur les contreforts du Rif, Tétouan se compose des quartiers hispano-mauresques et d'une très belle médina. Si certains Tetouanais parlent français, ici la langue dominante (outre l'arabe évidemment) est l'espagnol. L'enclave de Ceuta n'est pas loin, et les relations historiques demeurent vivantes, avec des fondations, des programmes d'échanges culturels et commerciaux. Dans ce quartier, les immeubles du début du XXème siècle d'une blancheur immaculée, avec leurs balcons en fer forgé, donnent effectivement une impression très andalouse.


La place Hassan II accueille le palais et la grande mosquée, mais il n'y a pas que sur les bâtiments officiels qu'on voit plein de drapeaux : l'étoile verte sur fond rouge est partout, et ces deux couleurs sont omniprésentes.



La médina de Tétouan est inscrite au patrimoine mondial de l'Unesco. On ne l'a pas visitée en pleine activité car c'était la fin du Ramadan, et de nombreuses boutiques étaient donc fermées. Mais cela n'empêchait pas d'apprécier ses innombrables passages couverts, le fait que presque tous les habitants soient en costumes traditionnels, et que les portes en bois cloutés racontent toutes une histoire. Vous retrouverez d'ailleurs à la fin de ce carnet de voyage un florilège des plus belles portes des diverses médinas.









Ci-dessus à gauche un étal typique d'un marchand de volaille : dans l'échoppe, les oeufs au-dessus, les poules en dessous. Au centre, une boucherie, dont l'enseigne est écrite en espagnol, comme beaucoup à Tétouan. A droite, les fameux petits gâteaux marocains à base de semoule et de miel : kaab el ghzal (cornes de gazelle), briouate, shebbakia, ghoriba... Avec un café bien fort, ça vous remonte un voyageur !


Les femmes de la région, outre leur pantalon et leur djellaba, s'enroulent dans un grand tissu à larges rayures blanches et rouges, en portent un autre à rayures plus fines en guise de gilet, un foulard sur la tête, et par-dessus un chapeau en paille conique orné de pompons qui balottent au rythme de leurs mouvements. Et parfois, en plus, une serviette éponge autour du cou.


Sur les hauteurs de la ville, près de la Bâb-Sebta (porte de Ceuta) se trouvent les bassins des tanneries distillant leur odeur immanquable, celle des excréments de pigeon mélangés à de la chaux, où trempent les peaux pour les débarrasser de leurs poils.


Les remparts longent désormais un vaste parking. La ville moderne, comme ailleurs au Maroc, s'efforce de conserver des éléments architecturaux traditionnels mais le résultat, pour propre et fonctionnel qu'il soit, a bien sûr moins de charme que les médinas anciennes.



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