Fontaine à l'entrée du village
Moulay Idriss



Très belle nationale qui longe les oliveraires et les sapinières de l'Atlas, puis de grandes plaines à blé (leur irrigation consomme d'ailleurs un énorme volume d'eau). On traverse des villages poussiéreux et un peu endormis, avec toujours beaucoup d'hommes désoeuvrés pendant que les femmes sont au lavoir ou aux champs. Les meules de foin sont des vraies meules à l'ancienne, en forme de maison ou bien entièrement recouvertes de terre séchée. Les vaches, moutons et chèvres ont bien peu à brouter, tout est sec, mais c'est la fin de l'été. Parfois, un village semble pris d'une frénésie de rénovations, liées semble-t-il au vaste programme de "grands travaux" lancé par le roi. Routes, ponts, peintures des façades, canalisations... un vent de modernisation souffle dans les campagnes.



Moulay-Idriss est un village saint où est enterré l'arrière-petit-fils éponyme de Mahomet. Pour les musulmans modestes, ce pélerinage équivaut à celui de la Mecque. Pour un visiteur non-musulman, l'intérêt de la ville est limité, car on n'a pas le droit d'accéder au tombeau. Reste une petite médina pas indispensable, mais plutôt authentique. Détail amusant, de loin, le village a une silhouette de dromadaire couché, avec le tombeau en guise d'oeil, voir le bandeau tout en haut de cette page.






Seule solution pour apercevoir les tuiles vertes du tombeau, payer des gamins du coin pour accéder à une terrasse... ou se perdre soi-même dans les petites rues, ça le fait aussi !






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