Vallée du Drâa



Une fois de plus, la route s'élève et serpente dans les montagnes desséchées jusqu'à un col superbe. La terre tourmentée du Djebel Kissane livre à l'infini ses plissements et ses failles, c'est un véritable cours de géologie grandeur nature, ce qui n'est pas peu dire.


Après la petite ville d'Agdz, nous voilà dans un beau Drâa ! Plus spécifiquement dans la vallée du Drâa qui arrose une oasis sur près de 200 kilomètres avant de disparaître dans les sables du désert. En tout, ce fleuve fait 700 kilomètres, c'est le plus long du Maroc. Si on n'y voit plus de crocodiles, on y trouve en revanche quelques anciens villages fortifiés, pour la plupart abandonnés.




La palmeraie est toujours cultivée par des Harratine à la peau foncée, premiers occupants des oasis quand le Sahara s'est asséché. On y produit essentiellement des dattes, dont la récolte est en octobre (elles étaient super bonnes !), ainsi qu'un peu d'artisanat avec les autres ressources des arbres : bois, palmes séchés... Il y a aussi des figuiers et des grenadiers.



Petite halte à l'ombre des palmiers, en admirant le réseau d'irrigation.




Les dattes sont essentiellement exportées, mais on en trouve dans chaque village et dans de nombreuses échoppes le long de la route, avec des vanneries à base de palmes.



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