Dans l'ancien Hammam du palais







Des cigognes sur les pans de remparts






















Très authentique et crédible, ce signe pour visiter une "sinagog" illustré d'une croix chrétienne !








































































































Le jardin Majorelle recèle une étonnante collection de cactus biscornus, on dirait des plantes extraterrestres !


Marrakech 2 - Palais et jardins



Contraste stupéfiant entre l'abondance folle des marchandises, l'activité intense, le tintamarre, la dinguerie des types qui passent à toute allure à mobylette dans les rues pas faites pour ça et accrochent souvent les passants - et la sérénité des palais et des medersa, comme celle de Ben Youssef. Cette école coranique fut édifiée en 1570 et contenait jusqu'à 900 élèves entassés dans une centaine de cellules - c'était la plus vaste du Maghreb.


Outre la superbe architecture arabo-andalouse aux décors extrêmement raffinés, on découvre les minuscules cellules des étudiants, disposées autour de la grande cour, dont quelques unes sont reconstituées avec écritoires et lit-mezzanine.



Le musée de Marrakech est installé dans le palais Dar M'Nebhi, de la fin du XIXème. Le bâtiment de 2000 m², au coeur de la médina, est impressionnant. Remarquez entre autre le lustre ci-dessus à droite. Les portes intérieures y sont particulièrement bien décorées.


Face au musée, la koubba almoravide du XIIème serait l'ancien bassin aux albutions d'une mosquée primtive. Le décor de la coupole est un des sommets de l'art des almoravides. On visite aussi sa citerne, qui était alimentée par un réseau de canalisations en terre cuite. On remarque particulièrement bien la différence de niveau, plus de cinq mètres sous les rues actuelles ! Pas étonnant qu'il faille creuser pour retrouver les vestiges du passé.


On a beaucoup apprécié le petit et tout récent (2010) musée de l'Art de Vivre à Marrakech, installé dans un riad et restauré par les artisans de la ville. Il présente des collections de vêtements et d'objets d'art dans un cadre ravissant. Un bon thé dans le calme et la fraîcheur de sa cour est idéal avant de replonger dans l'agitation des rues.


Le mellah, l'ancien quartier juif, comptait jusqu'à 36.000 Juifs. Ils ont pratiquement tous immigré à partir de 1967. Ils ont laissé en héritage des maisons à l'architecture différente, mais très dégradées.


Le palais de la Bahia (la brillante) a été construit vers 1880 pour le vizir Ba Ahmed. Toutes les pièces sont de plain pied, pour s'accommoder de l'embonpoint du vizir (aux quatre épouses et vingt-quatre concubines). C'est une succession d'appartements édifiés au fur et à mesure des achats de terrain, mais tous splendidement décorés, autour de divers patios et cours (dont la plus grande fait tout de même 50 m. sur 8). Pour l'anecdote, le marbre du palais vient d'Italie, troqué contre de la canne à sucre... à raison d'un kilo de marbre pour un kilo de canne !











Le jardin qui abrite l'atelier du peintre français Jaques Majorelle (il vécut ici dans les années 20), a été superbement restauré grâce à Yves Saint Laurent et Pierre Bergé. Le fameux bleu Majorelle contraste de façon étonnante avec la végétation des cinq continents.



Ci-dessus au centre, une stèle commémorative pour Yves Saint Laurent, dont les cendres ont été dispersées ici en 2008.



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