Ici aussi, de grands travaux de rénovation sont en cours, supervisés par le roi en personne d'après les panneaux.




















































































Ouarzazate



Ouarzazate. Un nom mythique, une de ces destinations du bout du monde où on veut aller parce ça sonne exotique...
En fait, il n'y a pas grand chose. C'est un peu le "Hollywood" marocain. Outre la production locale, de nombreux tournages américains et européens (Astérix et Cléopâtre...) ont lieu ici. En périphérie de la ville, des studios comme celui du titre ou ci-dessous, exhibent leurs décors parfois décatis et leurs voitures de sport.



La ville elle-même ressemble un peu à un décor, avec ses grandes et belles avenues au cordeau (c'était autrefois une ville de garnison), ou encore la vitrine d'un Maroc à la fois contemporain et fier de ses traditions. Les bâtiments modernes reprennent souvent la forme des ksars à créneaux, ce qui donne une agréable unité.



Ci-dessus, place El-Mouahidine, avec une excellente pâtisserie. De façon générale, il est meilleur et plus avantageux de prendre le petit déjeuner dans un café ou une boulangerie plutôt que les formules basiques des hôtels. Ci-contre, l'hôtel Royal, une adresse simple mais propre et abordable dans une ville pas si bon marché, influence des stars oblige ?












Signalons à Ouarzazate un magasin rare : le Bazar Rabab. Sa particularité ? Les prix y sont tout simplement affichés ! Des objets sympas venus de tout le pays, pas de harcelement, pas de marchandage... ça repose. Et ça permet au moins de se faire une idée de prix pas forcément les moins chers, mais du moins corrects, comme base pour, justement, marchander ailleurs au besoin.


Ouarzazate est la "Porte du désert". La route qui mène à la vallée du Drâa traverse des étendues de caillasse, et encore des étendues de caillasse, avec les montagnes en toile de fond, des villages de pisé, des ksar abandonnés. C'est un peu monotone, même si les perspectives sont belles. Un vent sec et dessechant s'est levé, le choix est difficile entre garder la visière ouverte pour avoir de l'air, et la fermer pour éviter le vent de sable...





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