Une des spécialités de la région est la vente de roches, minéraux et fossiles. Se méfier toutefois de leur authencité : fossiles en plâtre, pierres semi-précieuses en verre, ou importées d'Afrique du sud ou du Brésil. Mieux vaut s'y connaître...
























































































































































































Sur les portions de route les plus défoncées, il arrive que la pasagère doive descendre et faire quelques centaines de mètres à pied, tandis que le conducteur passe debout.
Tinerhir et les Gorges du Todgha




On traverse des champs de cailloux, avec des cactus et des troupeaux qui broutent entre les pierres. En repassant par Erfoud, on cherche en vain un ancien ksar paraît-il très beau, mais les panneaux ne mènent qu'à un village où on est accueillis par les jets de pierre de gamins agressifs. Tant pis, d'autant qu'un peu plus loin, au milieu de nulle part, on en découvre un très isolé et d'autant plus intéressant.



Etape à ce "resto routier berbère" pour s'hydrater un peu d'un thé à la menthe, en discutant avec un hôte très polyglotte. Il nous explique notamment l'étonnant système d'irrigation souterrain, qui a parsemé le paysage de puits en forme de termitières (ci-dessus à gauche), aujourd'hui abandonnés. Un des derniers exemples est visible derrière la tente.



Tinherir (ou Tinghir) est réputé pour sa palmeraie qui s'étend jusqu'à l'Atlas, irriguée par l'oued Todgha. Le temps se couvrait et virait à la pluie, on y a donc passé la nuit (à l'auberge d'Aïssa, adresse très sympa) avant d'attaquer les gorges du Todgha, un peu au nord.


Ces gorges étonnantes font un peu penser au Siq de Pétra, en Jordanie, avec des aplombs de 300 mètres en roche rouge, découpés dans l'épaisse couverture calcaire du Haut Atlas. On y a tourné notamment des scènes de "Laurence d'Arabie" et "Cent mille dollars au soleil". Emportée par une crue au printemps 2007, la route est toujours en travaux et devient piste, voir simple gué dans le ruisseau.



Une fois passé le défilé, la route continue vers la montagne et Tamtattouchte. On avait prévu de faire une boucle par le nord et redescendre via le Dadès, mais l'état des pistes et la météo instable nous incitent à redescendre sagement vers une nationale bitumée. On croise tout un raid d'anciennes voitures anglais de rallye, dont on se demande s'ils se risquent dans les gués et sur la caillasse. Quelques Espagnols en TW125 aussi, et des touristes locaux à dix dans des vieilles voitures, bon courage pour les courbes de côte ! Ci-dessous à gauche, les petits points noirs sont des chèvres. On a beau savoir que ça grimpe partout ces bestiaux, c'est quand même impressionnant de les voir ainsi à flanc de falaise.




Retour par le gué, à nouveau Tinerhir, et on continue vers l'ouest et le Dadès.



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